Portées par la découverte de vaccins efficaces et la nette amélioration des perspectives de reprise économique, les actions « value » ont enregistré un vif rebond. L’envolée de la demande a créé des pénuries et des goulots d’étranglement, avec à la clé une pression à la hausse des prix et des rendements obligataires lors des premiers mois de l’année. Néanmoins, une autre réalité a commencé à s’imposer, à savoir que les économies ne peuvent redémarrer qu’une fois. Une fois cette phase achevée, les valeurs cycliques ont besoin de soutiens structurels et d’une poursuite de la croissance des bénéfices pour continuer à croître, sans quoi le souffle retombera. À mesure que ce constat s’imposait dans les esprits, les rendements obligataires ont amorcé une décrue et les investisseurs ont commencé à réduire leurs paris cycliques au profit d’actifs bénéficiant d’une croissance plus durable. Une fois que le pic de croissance initial sera passé et que les effets de la relance s’atténueront, le monde devrait renouer avec une croissance plus modeste. Ce retour à la normale devrait maintenir les taux d’intérêt et l’inflation sous contrôle à long terme.