Cette année, Binck renonce à lancer des nouveaux produits ou services en Belgique. Tel est ce qu’a annoncé la banque d’investissement lundi lors de la présentation de ses chiffres annuels pour 2018.
Stijn Ceelen, country manager BinckBank Belgique, déclare dans une note explicative que le nombre de transactions au cours des trois derniers mois de l’année était considérablement plus élevé en raison de la volatilité des marchés. En particulier, les produits dérivés tels que futures et options ont été largement utilisés.
Bien que Binck ait été élue cette année meilleur courtier pour les produits dérivés par Euronext Brussels et soit à la recherche de nouveaux produits et revenus, l’introduction du robot investisseur Binck Gestion d’Actifs, par exemple, est abandonnée. Ceelen explique que cette année, la priorité sera donnée à l’opération avec Saxo Bank, qui a déjà fait une offre pour l’ensemble de la banque. Binck a ses propres marchés en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Italie.
Malgré l’augmentation du nombre de transactions, les actifs sous gestion de BinckBank sont passés de près de 1,1 milliard d’euros fin 2017 à 890 millions d’euros à la fin de l’année, soit une diminution de 18 %. Le bénéfice net est passé de 8,5 millions en 2017 à 35,5 millions en 2018, tandis que le chiffre d’affaires a légèrement baissé pour passer à 142,7 millions d’euros.
La banque danoise affirme que le nom de marque reste inchangé pour l’instant. Toutefois, les clients belges pourront bientôt investir directement sur les marchés boursiers asiatiques.
L’acquisition devrait être approuvée par les organismes de réglementation plus tard dans l’année. Les actionnaires de Binck reçoivent 35 % de plus par action que le cours de clôture avant l’annonce de l’acquisition. Le dividende ne sera plus versé.