Dans l’analyse semestrielle de la DPAM sur les pays à croissance durable, Singapour est en tête, suivi de la Tchéquie et de la Corée du Sud. La ville-état d’Extrême-Orient est la plus performante en matière de développement durable.
L’univers initial est constitué de 90 pays, principalement déterminé par l’existence d’un marché d’obligations d’État en monnaie forte ou locale. Le classement de la durabilité permet d’identifier les pays qui prennent en compte les défis mondiaux lors de la fixation de leurs objectifs à moyen terme. Cela complète les informations recueillies sur la base des notations de crédit, qui sont traditionnellement utilisées pour évaluer la valeur à court terme de la dette publique.
Démocratie
Les valeurs démocratiques sont au cœur du modèle. En effet, la recherche scientifique a montré qu’il existe un lien évident entre la qualité du cadre institutionnel d’un pays et le risque de défaillance.
Le DPAM utilise les recherches de l’ONG internationale Freedom House pour évaluer la qualité démocratique du pays.
Sur la base d’une enquête annuelle de 25 questions sur les droits politiques et les libertés civiles, un pays se voit attribuer le statut de «libre», «partiellement libre» ou «non libre». Ces informations sont complétées par l’indice de démocratie, publié par The Economist Intelligence Unit. Plusieurs pays de l’univers émergent ne répondent pas aux exigences minimales en matière de démocratie et d’espace d’investissement. Les investissements ne sont pas réalisés dans des pays non libres et dans des «régimes autoritaires».
Il s’agit des Émirats arabes unis et du Belarus, d’Oman, de la Chine, du Kazakhstan, de l’Azerbaïdjan, du Qatar, du Vietnam, du Rwanda, de l’Arabie saoudite, de la Russie, de l’Égypte, du Bahreïn, du Gabon, de l’Angola, du Venezuela, du Cameroun, du Congo et de l’Éthiopie.
20 pays émergents les plus durables
Bron: DPAM