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Plus de la moitié des investisseurs institutionnels prévoient de mettre en place une politique d’investissements sans carbone d’ici cinq ans. Actuellement, ce pourcentage est encore de 17, selon une enquête menée par Robeco.

Centrale électrique au charbon d’E-On

Cette évolution positive se produira principalement en Europe et aux États-Unis, où 60 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles atteindraient l’objectif susmentionné dans les cinq ans. Pour la région Asie-Pacifique, cet objectif sera atteignable pour 26 % des personnes interrogées. 

L’étude «2021 Global Climate Survey» montre que pour trois quarts (73 %) des investisseurs interrogés, le changement climatique est un facteur important dans leur politique d’investissement. Presque tous les participants ont déclaré que la question du climat a déjà été intégrée dans leurs politiques d’investissement et de durabilité.

L’enquête, menée par CoreData Resarch pour le compte de Robeco, a porté sur 300 des plus grands investisseurs institutionnels et grossistes du monde. Ensemble, ils représentent 23 400 milliards de dollars d’actifs sous gestion dans le monde. 

Selon les chercheurs, il y a une prise de conscience croissante de la nécessité de réduire considérablement les émissions de CO2 et de s’affranchir de la dépendance aux combustibles fossiles. Les cessions seront très importantes au cours des cinq prochaines années. Jusqu’à présent, 40 % de ces personnes ont encore investi dans des secteurs à forte intensité de CO2 au cours des cinq dernières années. Ce chiffre tombera à 19 % pour les investisseurs institutionnels et à 25 % pour les investisseurs de gros au cours des cinq prochaines années. 

La recherche montre également qu’il existe un besoin accru de connaissances, de soutien et d’éducation spécialisés. Parmi les personnes interrogées, 44 % ont déclaré qu’il y avait un manque de données et de rapports à l’échelle mondiale et que c’était l’un des principaux obstacles à la réduction des émissions de carbone. En Europe, ce chiffre est de 58, tandis qu’en Asie-Pacifique, les préoccupations portent principalement sur la disponibilité de stratégies d’investissement sensibles au CO2 (54 %). Aux États-Unis, les connaissances disponibles sur la décarbonisation constituent le principal défi (45 %).

Commentant l’enquête, Gilbert Van Hassel, directeur général de Robeco, a déclaré qu’une économie à faible émission de carbone ou neutre nécessitait un engagement mondial. Dans le même temps, il souligne qu’il existe une importante lacune dans les connaissances disponibles. Selon lui, de nombreux investisseurs ne savent pas par où commencer pour faire la différence. 

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