La période 2008-2018 est une décennie de bouleversements. Par exemple, le nombre d’entreprises européennes dans le top 100 de la Fortune Global List est en forte baisse au détriment d’entreprises (principalement) chinoises.
Tel est ce qui ressort d’un infographique d’une très grande clarté de visualcapitalist.com.
En 2008, sur les 100 plus grandes entreprises mondiales, 51 étaient européennes et seulement 3 chinoises. Aujourd’hui, 21 sont chinoises, tandis que le nombre d’entreprises européennes a diminué de moitié pour tomber à 25.
Cette baisse s’explique en partie par la forte diminution du nombre d’entreprises du secteur de l’énergie et des services financiers dans le top 100. Dans le même temps, le nombre d’entreprises technologiques figurant sur la liste Fortune a fortement augmenté en passant de 1 à 6, mais étant donné la prédominance des entreprises technologiques dans l’actualité, ce chiffre est encore relativement limité. D’une manière générale, leur valorisation boursière relative est nettement plus élevée que le niveau de leur chiffre d’affaires.
En termes de chiffre d’affaires, les plus grandes sociétés cotées en bourse du monde sont Walmart (500,3 milliards de dollars), State Grid de Chine (348,9 milliards de dollars), Sinopec Group (327 milliards de dollars) et China National Petroleum (326 milliards), suivis par Royal Dutch Shell avec 311,9 milliards de dollars.
En 2008, les 5 premiers étaient Walmart (378,8 milliards de dollars), ExxonMobil (372,8 milliards), Royal Dutch Shell (355,8 milliards), BP (291,4 milliards) et Toyota (230,2 milliards).