« Il n’est pas trop tard pour s’exposer sur la robotique »

Les thématiques liées aux nouvelles technologiques et l’automatisation ont encore de belles années devant elles, avec le soutien de certaines mégatendances démographiques. 

Le secteur de la robotique a été une des tendances de croissance à long terme les plus fortes de la dernière décennie, et rien ne semble aujourd’hui indiquer que le rythme de progression devrait être moins soutenu durant les prochaines années. Candriam propose sur le marché belge (par l’intermédiaire de Belfius qui distribue le produit) un fonds appelé Belfius Equities Robotics & Innovative Technology afin de s’exposer sur cette tendance de long terme. 

Ce produit affiche une performance annualisée supérieure à 20% durant la dernière décennie, avec encore une progression supérieure à 15% depuis le début de l’année, des performances suffisantes pour se voir octroyer la notation quatre étoiles (pour le compartiment d’accumulation en dollar) chez Morningstar.

Il s’agit également d’un succès commercial pour le gestionnaire belge, avec des actifs sous gestion qui approchent désormais 1,3 milliards de dollars. 

Plus diversifié

Johan Van Der Biest (gestionnaire du fonds chez Candriam) souligne que le secteur de la robotique est aujourd’hui beaucoup plus diversifié qu’il y a 25 ans. « La robotique combine aujourd’hui de l’équipement matériel, des logiciels, de l’ingénierie de pointe et de l’intelligence artificielle. Ils sont capables d’apprendre, de s’améliorer et d’interagir entre eux ». 

Ils peuvent être reprogrammés à distance via le cloud, et sont nettement moins coûteux que les gros robots d’usine de la première génération qui étaient principalement utilisés dans les chaînes d’assemblage des grands constructeurs automobiles.

« Ils peuvent également collaborer et assister les humains dans leur travail, ce que nous appelons communément des cobots ». L’univers d’investissement s’étend des fabricants de robots (Fanuc) aux producteurs de capteurs (Keyence), en passant par les spécialistes de la programmation (Rockwell Automation), de l’intelligence artificielle (Google) ou des technologies cartographiques (Hexagon) ou vocales (Nuance). 

Grandes tendances

Johan Van Der Biest souligne également qu’il n’est pas trop tard pour s’exposer sur les perspectives boursières offertes par la robotisation et l’automatisation, car elles reposent sur des mégatendances de long terme qui disposent encore de nombreuses années pour déployer leurs effets. « Lorsque les perspectives de croissance sont aussi fortes, la question du timing pour entrer sur une stratégie fait relativement peu de sens ».

Il identifie ainsi trois grandes tendances de croissance sur le long terme, en premier lieu les diverses révolutions technologiques qui entraînent une augmentation constante des besoins (mémoire, capacité de stockage, serveurs, etc) dans l’univers technologique. La seconde concerne les bouleversements démographiques, et notamment le vieillissement de la population qui va entraîner une diminution de la population active.

« Il sera vital de recourir à davantage d’automatisation afin de maintenir le même niveau de production ». Enfin, la troisième tendance concerne les enjeux environnementaux, qui vont nécessiter la mise en place de solutions technologiques innovantes afin de diminuer la pollution dans les économies.

Composition

Belfius Equities Robotics & Innovative Technology est exposé à plus de 63% sur les actions américaines, suivi par le Japon (13%) et l’Europe (16%) et le reste de l’Asie (8%). Les dix principales positions affichent des noms connus (comme Alphabet, TSMC, ASML, Applied Materials, Siemens, Microsoft ou AMD) et des noms moins renommés (comme Emerson Electric, Aptiv ou Nidec Corp).