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Le baromètre des Investisseurs d’ING a fortement progressé en septembre mais reste sous le niveau neutre, et cela pour le cinquième mois consécutif. L’investisseur belge craint en effet que la guerre commerciale ne se termine pas rapidement. La crainte d’un Brexit dur est un peu moins forte qu’en août. 

Le baromètre des Investisseurs d’ING a progressé à 91 points en septembre, après avoir échoué à 76 points en août, son plus bas niveau depuis 2011. Malgré sa belle progression, l’indicateur reste sous le niveau neutre de 100 points, pour le cinquième mois consécutif. Les investisseurs sont moins pessimistes quant à l’évolution de la conjoncture, mais on ne peut pas parler d’optimisme. Pas plus de 19 % des personnes interrogées pensent que l’économie belge va repartir dans les prochains mois alors que 38 % prévoient encore un ralentissement de la conjoncture.

Les investisseurs sont mieux disposés vis-à-vis de la bourse. En août, 52 % des investisseurs belges prévoyaient encore un recul des cours de bourse au cours des prochains mois. En septembre, les pessimistes sont retombés à 38 %, ce qui n’empêche que 23 % d’entre eux n’imaginent pas une hausse de la bourse. Les investisseurs les plus actifs, qui avaient quelque peu perdu confiance en la bourse en août, semblent adopter des dispositions plus optimistes : ils sont 34 % à prévoir une hausse des cours de bourse dans les prochains mois, alors que 23 % voient plutôt la bourse plonger dans le rouge.

Trump et le Brexit

Outre le ralentissement de la conjoncture, un certain nombre d’autres éléments préoccupent les investisseurs. Ils ne voient pas la fin de la guerre commerciale initiée par le président Trump. 37 % des personnes interrogées considèrent que les tensions vont durer, 30 % pensent même que cela va s’envenimer, alors que 24 % s’attendent à une certaine détente dans les prochains mois.

Toujours pas de fumée blanche pour le Brexit. Ce qui ressort, c’est que, par rapport à août, les investisseurs considèrent les choses d’une manière un peu moins sombre. En août, 51 % des personnes interrogées estimaient que le Royaume-Uni allait quitter l’Union européenne sans accord le 31 octobre, dans le cadre d’un Brexit dur. En septembre, le nombre de fatalistes est retombé à 34 %, probablement du fait que le parlement britannique a voté une loi forçant Boris Johnson à demander un nouveau délai si aucun accord n’était obtenu avec l’Union européenne avant le 19 octobre. Pas étonnant que 43 % des investisseurs s’attendent à un nouveau report du Brexit alors qu’ils n’étaient que 28 % en août. Malgré tout, l’insécurité est suffisante pour maintenir la confiance des investisseurs en-dessous du niveau neutre.

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