Star Fund, le fonds d’épargne-pension d’ING, sera le premier grand fonds d’épargne-pension belge à répondre pleinement à tous les critères de développement durable.
Le nombre de critères d’exclusion augmente. Les investissements dans les produits d’armement, les sociétés de jeux d’argent et la pornographie étaient déjà exclus. Selon NN IP, le gestionnaire d’actifs responsable de la politique d’investissement de Star Fund, le tabac et l’énergie nucléaire viennent maintenant s’ajouter.
Le fonds ne peut plus investir dans certaines entreprises anglaises de tabac ainsi que dans des entreprises européennes de service public dans lesquelles plus de 10 % de la production d’électricité proviennent de l’énergie nucléaire. En conséquence, il n’investira plus dans les actions et obligations d’entreprise de la société française Engie. Les obligations vertes d’Engie font cependant toujours partie des possibilités.
Étant donné qu’il y a généralement moins d’informations disponibles sur le développement durable des PME, il est moins possible d’investir dans cette catégorie. Selon NN IP, l’impact sur les positions small caps reste minime, encore inférieur à 1,5 %.
Didier Devreese, responsable du département Sales & Marketing en Belgique, déclare dans De Tijd que la transition vers le développement durable affecte 7,5 % du portefeuille d’investissement. Star Fund gère 4,3 milliards d’euros pour 366 194 titulaires d’une épargne-pension. Cela signifie qu’il faudra remplacer pour plus de 300 000 millions d’euros d’actions et d’obligations.
Star Fund a été créé en 1987 par les précurseurs d’ING Belgique, de la Banque Bruxelles Lambert et de Belfius (Crédit Communal).