ING a fusionné les investment offices de la banque en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg. « L’objectif est de devenir plus forts ensemble », déclare Bob Homan, qui dirige l’Investment Office où 50 professionnels sont désormais actifs.
La raison de cette fusion est que les investment offices des organisations nationales effectuent en réalité le même travail. « Pour la composition des portefeuilles, ils se concentrent sur la recherche, l’allocation d’actifs, la sélection d’instruments et la communication », explique Homan lors d’un entretien avec Fondsnieuws. La fusion a eu lieu sans perte d’emplois. »
L’allocation tactique d’actifs est contraignante
Homan explique que l’organisation a été structurée sur la base de lignes fonctionnelles et de compétences. L’Investment Office fusionné est dirigé par Homan en tant que CIO et Thierry Masset (photo) - qui dirige la section belge - en tant que CIO adjoint. L’intégration s’est ensuite déroulée par le biais de quatre lignes fonctionnelles : c’est l’Investment Committee, placé sous la direction de Homan et Masset, qui est responsable de l’allocation d’actifs.
« C’est ici que l’on définit l’allocation tactique des actifs, qui est contraignante », explique Homan. « Mais nous devons ensuite encore trouver la bonne méthode, en tenant compte des différences belgo-néerlandaises et en parvenant au ‘meilleur des deux mondes’. Il a également été décidé que les Néerlandais relèvent hiérarchiquement de managers néerlandais et les collègues belges, de managers belges.
En outre, le véhicule du fonds, le fund management, devient une entité unique. Les gestionnaires de fonds reçoivent donc le même input. Cela s’applique à la recherche sur les actions ainsi qu’à la sélection des instruments. Concernant ce dernier point, il s’agit de la sélection d’actions, d’obligations, de fonds et d’ETF. Les analystes en informent les gestionnaires de portefeuille.
La communication concernant les rapports des fonds et les portefeuilles sera également de plus en plus organisée selon un même format. « Mais il y aura bien sûr toujours deux équipes de rédaction, car une certaine différenciation est nécessaire », précise Homan.
Coronavirus
Il explique que la pandémie a accéléré le processus. « Oui, je pense que c’est le cas. Auparavant, je téléphonais à Thierry chaque semaine, ainsi qu’à notre collègue au Luxembourg. Mais l’opinion dominante était qu’il fallait se rencontrer. Par conséquent, nous établissions toute une liste de sujets à discuter, que nous gardions jusqu’à ce que nous nous reparlions. Mais le confinement nous a appris qu’il est beaucoup plus facile de communiquer à distance, par appel vidéo. »
Sur la base d’une étude menée précédemment par Fondsnieuws, les 50 collaborateurs de l’Investment Office intégré - 27 hommes et femmes aux Pays-Bas, 17 en Belgique et 5 au Luxembourg - gèrent des actifs estimés à 35 à 40 milliards d’euros pour le compte de clients.