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Une étude de la Financière de l’Echiquier met en évidence le rôle central de la bonne gouvernance dans la performance boursière des entreprises sur les marchés européens. En outre, combiner les facteurs ESG permet de dégager une surperformance significative par rapport aux grands indices européens. 

La Financière de l’Echiquier (LFDE) a récemment publié une étude visant à établir le lien entre le score ESG des entreprises et la performance boursière. LFDE utilise une méthodologie ESG utilisant une quinzaine de critères qui surpondère le facteur de gouvernance (60% de la cote finale) au détriment des facteurs environnementaux et sociaux.

Le style de gestion du groupe parisien privilégie également les petites et moyennes capitalisations de croissance, et cette étude a porté sur environ 500 sociétés qui ont été étudiées par les spécialistes de LFDE durant les neuf dernières années. Cette étude a été réalisée sur trois grands axes : la performance des sociétés affichant les meilleures notes ESG, l’influence des différents facteurs sur la performance, et l’impact des facteurs ESG sur la volatilité des portefeuilles. 

Meilleures notes

Premièrement, l’étude met en évidence un lien clair entre performance boursière et note ESG. Le portefeuille équipondéré des 40 entreprises avec les meilleures notes ESG (TOP40) a ainsi surperformance de 108% le portefeuille des 40 entreprises avec les plus mauvaises notre ESG (FLOP40). De même, le portefeuille TOP40 a également largement surperformé les principaux indices de référence européens comme le MSCI Europe ou le MSCI Europe Small Cap.

« Investir systématiquement dans les entreprises bénéficiant des meilleures notes ESG génère un écart de performance durable par rapport à l’investissement dans des entreprises ayant de mauvaises notes ». L’étude met également en évidence le fait que plus la note ESG est élevée, plus la surperformance semble être soutenue, et également que le TOP40 n’a pas battu le reste du marché lorsque le style value a eu tendance à surperformer le style croissance comme en 2013 et 2016.   

Gouvernance

Deuxièmement, LFDE a également tenté d’isoler l’impact des différents facteurs en créant des portefeuilles équipondérés spécifiques sur les facteurs sur les différents facteurs ESG. « Pris individuellement, les différentes critères sont tous sources de performance boursière », souligne Sonia Fasolo (gestionnaire de fonds durable chez LFDE). Elle souligne toutefois trois conclusions importantes de l’étude :

-    Le portefeuille constitué des meilleures notes sociales a dégagé la meilleure performance
-    Le portefeuille constitué des plus mauvaises notes de gouvernance a dégagé la pire performance
-    Aucun des portefeuilles n’est parvenu à dégagé une performance supérieure à celle du portefeuille TOP40

« La mauvaise gouvernance constitue le principal facteur de sous-performance pour les sociétés cotées. En outre, il semble possible de dégager une meilleure performance en combinant tous les facteurs ESG, même si cet écart n’est pas statistiquement signicatif ». 

Risque et volatilité

En terme de risque, utiliser les meilleures notes ESG a permis de réduire la volatilité par rapport à l’indice MSCI Europe et MSCI Europe Growth, mais cette différence n’est pas statistiquement significative pour en tirer une conclusion. « Sur le long terme, le portefeuille TOP40 affiche toutefois une performance rapportée au risque pris qui reste largement supérieure à tous les autres portefeuilles et indices », souligne encore Sonia Fasolo, « avec également une meilleure résistance lors des mouvements de correction ». 

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