Sans surprise, 2021 a été une année agricole pour les particuliers à valeur nette élevée. La richesse mondiale a atteint 463,6 trillions de dollars, grâce aux effets de richesse sur les marchés. Il est intéressant de noter que les Belges étaient le deuxième peuple le plus riche en termes de richesse médiane.
L’augmentation de la richesse mondiale en 2021 était de 9,8 par rapport à 2020. Le taux de croissance moyen depuis le début de ce siècle est de 6,6 %. Sur la base de chaque pays, ce sont les États-Unis qui ont créé le plus de richesses. Bien que la Suisse occupe toujours la première place en termes de richesse par adulte, avec 696 000 dollars, suivie par les États-Unis, Hong Kong et l’Australie, la médiane est en fait plus pertinente. Après tout, il enregistre la richesse du citoyen moyen.
L’Australie, la Belgique et la Nouvelle-Zélande occupent les trois premières places, notre pays affichant une richesse de 267 000 dollars.
Les chiffres du Credit Suisse portent sur la «valeur nette». C’est la richesse après la dette, et exprimée en dollars américains. Le taux de croissance des différents pays est donc affecté par les mouvements des taux de change.
Millionnaires
Il y a de plus en plus de millionnaires en dollars dans notre pays. Selon le calcul, vous vous retrouvez avec 150 000 et plus. Cela explique aussi pourquoi de plus en plus de banques privées s’établissent dans notre pays.
Néanmoins, la croissance devrait se stabiliser un peu cette année en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la récession à venir, qui a également affecté les cours des actions.
Regrets
En outre, les Belges ont tendance à rester des investisseurs conservateurs. Cela se reflète également dans une enquête comme le Baromètre des investisseurs ING.
En effet, la moitié des personnes interrogées indiquent qu’une baisse de 15 % du marché boursier constitue une bonne opportunité d’achat. En outre, près des deux tiers des investisseurs estiment que ceux qui peuvent épargner leur argent pendant plus de cinq ans devraient toujours en placer une partie en actions. À peine 9 % ne sont pas d’accord avec cette affirmation.
Mais l’aversion au risque semble prévaloir chez de nombreux investisseurs en ce moment. Pas moins de 59 % d’entre eux déclarent ne vouloir prendre absolument aucun risque avec leur épargne pour le moment. A peine 15 % voient les choses différemment. Au cours des six derniers mois, pas moins de 41 % des investisseurs belges ont déclaré avoir acheté des actions ou des fonds d’actions, mais 39 % d’entre eux regrettent aujourd’hui de l’avoir fait.