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Funds for Good et Capricorn Partners vont lancer prochainement FFG - Cleantech II, qui succède à son prédécesseur fermé au printemps. Le fonds est destiné aussi bien aux clients finaux institutionnels qu’à la distribution en Belgique. En tant qu’investment manager, Capricorn Partners gérera le portefeuille, tandis que Funds for Good distribuera le fonds.

Investment Officer s’est entretenu avec Yves Vaneerdewegh, gestionnaire du fonds chez Capricorn Partners, et Nicolas Crochet, co-CEO de Funds for Good. 

Capricorn Partners gère environ 550 millions d’euros et emploie 25 personnes. La branche la plus ancienne de la société est le capital-risque, avec six fonds investissant dans des sociétés non cotées. On y trouve également des fonds qui investissent dans des sociétés cotées en bourse, dont Quest for Growth, le véhicule coté en bourse, est probablement le plus connu.

Vaneerdewegh : « Nous avons initié la collaboration avec Funds for Good parce que nous voulions démarrer avec prudence et que nous n’avions pas de réseau de distribution. Sans partenaires marketing, c’est plus difficile. En 2014-2015, nous avions constitué un beau track-record, et Funds for Good a commencé la commercialisation du premier fonds Quest Cleantech en mars 2015. La stratégie consistait à investir dans un nombre limité de positions dans le secteur clean tech. Nous voulions limiter le fonds à 250 millions d’euros. Au printemps dernier, nous avons atteint ce seuil de 250 millions, et avons donc fermé le fonds à de nouveaux investisseurs. »

Philosophie d’investissement

FFG - Cleantech Fund II suit une philosophie d’investissement similaire à celle du premier fonds, mais n’investit pas dans les positions les moins liquides qui se trouvaient dans le premier fonds. La capacité est donc supérieure à celle du premier fonds, et pourrait s’élever à 1 milliard d’euros pour les deux fonds combinés. Le chevauchement entre les deux fonds est donc important.

Trois segments

Le nouveau fonds investira dans trois segments principaux : resource efficiency, renewable energy et, enfin, energy efficiency. Le portefeuille sera géré activement et les actions seront sélectionnées sur la base d’une approche bottom-up. Avec environ 20 à 30 lignes, le portefeuille est concentré et sélectionné dans un univers de 400 entreprises. 

L’accent est mis sur les actions de croissance affichant une valorisation raisonnable. Nous réalisons également un screening de la durabilité qui exclut les entreprises controversées et se concentre sur l’intégration ESG, et disposons également d’une politique de vote et d’engagement. Le label belge de durabilité Towards Sustainability sera demandé.

Le premier volet est constitué des entreprises les plus diverses. Il s’agit d’entreprises qui proposent des solutions pour une utilisation efficace de toutes sortes de matières premières telles que l’eau, la terre et les matériaux de recyclage. Dans le deuxième volet, l’accent est mis sur les entreprises actives dans le domaine des énergies renouvelables. Le volet energy efficiency, enfin, constitue selon Vaneerdewegh le ‘low hanging fruit’, car il est évidemment préférable de consommer le moins d’énergie possible. «Nous allons ici nous concentrer sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments et la transformation énergétique dans le secteur automobile. »

Vaneerdewegh souligne que le fonds présente une ‘grande pureté thématique’. En effet, 85 % de ses activités sont liées aux technologies propres. « Le fonds investit principalement dans des entreprises européennes, qui sont historiquement celles que nous les connaissons mieux. La plupart des autres fonds similaires du groupe de pairs sont des fonds mondiaux. Nous avons fait ce choix parce que cela facilite le suivi de ces entreprises. »

Environ 40 % du portefeuille est constitué de largecaps affichant une capitalisation boursière supérieure à 5 milliards d’euros. L’autre partie est investie dans des midcaps, avec une limite de 10 % pour les smallcaps.

Portefeuille

Crochet : « Il s’agit d’un fonds UCITS 5 avec une liquidité quotidienne. Les clients de Funds for Good, les banques et les compagnies d’assurance, voient beaucoup de potentiel dans ce fonds, qui constitue une diversification bienvenue dans leur allocation d’actifs. Par exemple, Athora l’inclura dans son offre Branche-23. Le premier fonds Cleantech a également été l’un de leurs fonds les plus performants. Sur la base d’un groupe de pairs, le premier fonds Cleantech est, avec un rendement de 324 % entre le 31/036/2008 et le 30/06/2021, le plus performant de sa catégorie depuis son lancement. »

Aucun frais d’entrée n’est facturé. Selon le prospectus, le distributeur perçoit une commission de 2 % maximum. Il n’y a pas de frais de sortie. Pour les deux fonds, une clean share est proposée avec des frais de gestion de 0,75 %. Pour la catégorie retail, les frais de gestion sont de 1,25 %. Le ratio des frais totaux de la catégorie retail la plus chère est de 1,6 %. Aucune commission de performance n’est facturée.

Crochet : « Ce fonds reste dans la sicav FFG, qui gère quelque 600 millions d’euros d’actifs. Conformément à la philosophie de Funds for Good, les frais de gestion de ce fonds seront également partiellement affectés à des projets sociaux. En effet, 50 % de nos bénéfices (avec un minimum de 10 % du chiffre d’affaires) seront reversés à un projet social, dans lequel tous les collaborateurs de l’entreprise investissent également 25 % de leur temps. »

Performances

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