Les investisseurs du monde entier attendent avec impatience le discours de Powell, le président de la Fed. Le mois d’août a été plutôt mouvementé pour les marchés financiers en raison de différents facteurs.
Le premier est bien sûr la crainte d’un ralentissement mondial de la croissance et de l’escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, qui, selon le stratège Philippe Gijsels, devient de plus en plus une guerre des devises.
Les investisseurs s’attendent à une baisse des taux d’intérêt de 25 points de base le mois prochain, mais les membres de la Fed sont généralement en désaccord avec l’appel à une très forte baisse des taux d’intérêt, comme l’avait également demandé le président Trump.
Il est clair que les marchés ont besoin de plus d’héroïne que ce qu’ils reçoivent actuellement, et se comportent donc en vrais junkies. Tel est du moins ce qu’entend Investment Officer de la part de différents stratèges, aussi bien les grandes banques belges que les petits gestionnaires d’actifs indépendants.
Il existe un désaccord au sein du FOMC concernant l’état de l’économie américaine. Certains affirment que nous nous dirigeons vers une récession, tandis que d’autres prétendent que la croissance reste très solide. Trois décideurs de la Fed déclaraient que l’économie américaine n’a pas besoin de taux d’intérêt plus bas, tandis qu’un quatrième indiquait qu’aucune mesure ne devrait être prise ‘à moins que ce ne soit vraiment nécessaire’.
Bourses
Si nous regardons la réaction d’anticipation des bourses mondiales, nous constatons que les bourses asiatiques à faible volume ont augmenté vendredi matin. Toutefois, les bénéfices dans la région étaient relativement modestes. Les contrats à terme sur l’indice S&P 500 américain ont légèrement augmenté après la nouvelle clôture des marchés boursiers américains sur de faibles volumes hier soir.