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LFDE (La Financière de l’Echiquier) a récemment publié les rapports d’impact de quatre stratégies d’investissement en actions. Ces rapports d’impact peuvent «en partie contrer le greenwashing».

C’est ce qu’affirme Coline Pavot (photo), Responsable de l’équipe Recherche Investissement Responsable et  chargée des rapports d’impact de LFDE. Ces publications donnent un aperçu de la mesure de l’impact des entreprises en portefeuille en termes d’environnement , sociaux et de gouvernance, et nous pensons qu’il s’agit là d’un élément important de la transparence.. Cela peut également contrecarrer l’écoblanchiment dans une certaine mesure». Les rapports d’impact sont structurés de la même manière que les années précédentes, explique C. Pavot et s’articulent autour des mêmes piliers, à savoir l’intentionnalité du fonds, l’impact du fonds et des entreprises dans lesquelles nous investissons et, depuis 2021, nous avons également ajouté un facteur relatif à la rémunération de nos gestionnaires de fonds. Ce qui est nouveau, c’est que nous allons regarder au-delà de la performance financière : les gestionnaires cherchent ainsi à améliorer le score d’impact des valeurs en portefeuille, en les engageant sur leurs contributions à l’objectif d’impact du fonds.. C’est également une innovation sur le marché.

Une proposition unique

Selon C. Pavot, ces rapports d’impact,  complets, ont pour but de faire référence sur la Place de Paris. La plupart des gestionnaires qui investissent dans des titres cotés publient des rapports plus concis. La pédagogie est déterminante, de sorte que l’investisseur final puisse savoir exactement où l’impact est généré et quelles ressources sont allouées pour assurer cette transparence. 

L’écoblanchiment

La publication de ces rapports d’impact pourrait jouer un rôle dans la lutte contre l’écoblanchiment, qui consiste à présenter les qualités ESG des fonds sous un jour plus favorable qu’ils ne le sont, et à propos duquel le régulateur se montre de plus en plus strict, selon C. Pavot. Les rapports doivent être clairs, sans être trop techniques, afin qu’ils puissent être compris par le plus grand nombre d’investisseurs possible. Les rapports d’impact sont également destinés à crédibiliser notre approche et à établir un dialogue avec les entreprises dans lesquelles nous investissons».

Objectifs

Coline Pavot mentionne enfin que LFDE cherche à améliorer le score d’impact moyen de ses portefeuilles, et que les rapports d’impact peuvent jouer un rôle à cet égard. Le dialogue avec les entreprises dans lesquelles nous investissons est également important, afin que les entreprises puissent ajuster leur stratégie si nécessaire. La poursuite de l’alignement sur la taxonomie européenne est également importante, de même que l’amélioration de l’intentionnalité des fonds, a indiqué C. Pavot en conclusion.
 

 

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