
La montée en puissance mondiale de l’intelligence artificielle (IA) ne pourra jamais remplacer un intermédiaire, mais peut apporter une aide. Tel est ce qu’a déclaré le professeur Luc Steels lors du congrès annuel organisé jeudi par BZB-Fedafin à Bruxelles.
« L’IA peut-elle remplacer l’homme ? Non, c’est impossible. Mais elle peut jeter un pont vers l’utilisateur final. L’IA peut également apporter une aide dans le cadre des processus administratifs, de leur intégration et de la mise en place de nouveaux services. »
Selon le professeur, si on veut se lancer dans l’IA, il faut connaître l’expérience utilisateur de ses clients. À partir de là, l’intelligence artificielle peut offrir l’excellence dans l’analyse des données et l’interface numérique, et permet d’améliorer l’intégration avec différentes plates-formes.
En même temps, lors de sa présentation au congrès annuel du BZB, Steels a souligné qu’il existe de nombreux malentendus au sujet de l’IA. Elle ne remplacera pas l’homme. « Ce n’est pas un robot, mais un logiciel. Elle est basée sur la connaissance, alors que l’homme peut y ajouter l’intuition, basée sur l’intelligence et l’expérience. »
L’utilisation d’algorithmes d’apprentissage permet d’établir une ‘collaboration’ entre le logiciel basé sur la connaissance et l’intuition de l’apport humain. En d’autres termes, déclare Steels, « l’utilisation de l’IA permet d’obtenir une symbiose entre connaissance et machine ».