La réduction du réseau d’agences bancaires en Belgique est considérée par l’opinion publique comme une opération d’assainissement en vue de réduire les coûts. Mais ce n’est pas la raison la plus importante pour le secteur, souligne le professeur Marc De Ceuster de l’Université d’Anvers.
« Au départ, il s’agissait certainement d’un exercice d’économie. Mais dans l’intervalle, les banques sont dépassées par l’évolution du comportement de leurs clients, qui préfèrent gérer leurs opérations bancaires par voie numérique. Il faut tout simplement moins d’agences », explique De Ceuster, professeur et ancien directeur de KBC.
La consolidation du secteur bancaire a des conséquences profondes et nécessite une réorientation des gérants d’agence, révèle une étude d’Investment Officer qui fait la couverture du magazine, lequel vient tout juste de paraître en deux langues. Ce magazine est distribué directement aux banques et gérants d’agence, ainsi qu’aux gestionnaires de patrimoine et asset managers.
Le magazine présente également une interview de Jan Longeval, consultant financier indépendant et gérant de Kounselor SA, qui affirme dans un nouveau livre que les investisseurs ne comprennent pas suffisamment les mécanismes de la bourse.
En outre, le magazine se penche sur les fonds d’épargne-pension qui, suite à une proposition législative de la commission de la Chambre des finances, sont autorisés à investir 10 % dans des alternatives, ainsi que sur les robots conseillers et les investissements de valeur. Le magazine propose également une interview avec Thierry Asset, Chief Investment Officer d’ING Belgique, ainsi que des entretiens avec des stratèges en investissement d’AG Insurance, l’un des plus importants asset owners de Belgique.
Parmi les autres sujets abordés dans le magazine, citons l’impact des faibles taux d’intérêt sur le marché immobilier belge, la bulle du crédit, la croissance explosive des ETF et l’impact du protectionnisme sur le commerce mondial.