Merit Capital, la société cotée à Anvers qui est en mauvaise posture depuis des mois, se dirige vers la faillite. De Tijd écrit.
Les efforts pour trouver une solution pour Merit Capital sont en cours depuis quatre mois. Un relancement semble plus éloigné que jamais. La Banque nationale avait auparavant retiré la licence de la société cotée en bourse, après quoi les actionnaires minoritaires ont accusé la Banque nationale d’abus de pouvoir.
Sur ce, les administrateurs, en concertation avec le conseil d’administration, ont décidé de déposer une demande de mise en faillite auprès du tribunal.
Merit Capital n’aurait plus de liquidités et serait de facto en faillite. Cependant, cela reste inexprimé.
Outre les problèmes avec les régulateurs et la clientèle inquiète, les experts juridiques estiment qu’une résolution ordonnée est désormais la meilleure option. Entre-temps, les responsabilités du conseil d’administration ont également été reprises par les administrateurs.
Prise de contrôle
Merit Capital est à la recherche d’un repreneur depuis un certain temps, mais après que la Banque nationale ait d’abord donné des notes insatisfaisantes à plusieurs candidats, puis retiré la licence de la maison de cotation et que deux administrateurs provisoires aient été nommés, l’intérêt de Fuchs & Associés, basé au Luxembourg, semblait apporter une solution et une percée dans le dossier.
En fait, un accord de principe a été conclu entre les deux parties il y a un peu plus d’un mois et demi. L’accord était assorti d’une condition suspensive : les deux régulateurs impliqués dans le dossier, la Banque nationale et le régulateur financier luxembourgeois, la CSSF, devaient encore donner leur feu vert.
Le mardi 9 août, plusieurs journaux, dont De Tijd, ont rapporté que Fuchs & Associés s’était retiré. Le groupe luxembourgeois a depuis confirmé cette information. Elle en donne pour raison les conditions économiques et de marché plus difficiles de ces dernières semaines. Cependant, certaines sources pointent du doigt la Banque nationale et la CSSF, qui auraient mis des bâtons dans les roues.
Quoi qu’il en soit, les choses se présentent mal pour Merit Capital, qui aurait quelque 1,25 milliard d’euros d’actifs sous gestion et 3 500 clients. La fusion avec Fuchs & Associés a été considérée comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour éviter la faillite et assurer sa survie. Il reste maintenant à voir comment les choses vont évoluer. Quoi qu’il en soit, l’un des administrateurs provisoires a indiqué début juillet que Merit Capital ne disposait plus de fonds que pour quelques semaines.