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Dans un contexte de reprise de l’inflation, investir sur une stratégie à taux flottants peut s’avérer payer et diversifiant pour un portefeuille obligataire. 

L’inflation est devenue la principale incertitude sur les marchés financiers depuis quelques mois, en raison de plusieurs facteurs comme les plans de relance décidés dans les grandes économies, la nationalisation de certaines chaines d’approvisionnement et les pénuries qui soutiennent une hausse des prix dans plusieurs segments de l’économie.

Les investisseurs sont donc aujourd’hui activement à la recherche de produits qui vont permettre de traverser les moments plus délicats qui s’annoncent sur les marchés financiers, dans ce domaine,  M&G (Lux) Global Floating Rate High Yield est une solution qui présente un intérêt certain. 

Macroéconomie

James Tomlins est le gestionnaire principal de ce produit depuis 2014. « Cette stratégie vise à répliquer la performance d’un portefeuille composé de prêts bancaires. Lorsque nous avons lancé ce fonds, nous avons remarqué qu’il existait une demande importante provenant d’institutionnels pour les emprunts bancaires, en particulier durant les périodes marquées par des inquiétudes quant à l’inflation et à l’orientation de la politique monétaire.

Pour les investisseurs privés, il n’existait toutefois pas d’instrument financier facile d’accès permettant d’accéder à ce marché. Au même moment, les volumes d’émissions à taux de change flottant a également atteint une masse critique sur le marché de la dette à haut rendement, ce qui a permis le lancement effectif de cette stratégie. »

M&G (Lux) Global Floating Rate High Yield reste un produit qui ne possède pas vraiment de concurrent direct. « Ce fonds va être naturellement influencé par ce qui se passe au niveau macroéconomique, avec des flux entrants et sortants élevés en fonction de l’évolution des attentes. Dans cette optique, il s’agit d’avantage d’un outil de gestion que d’un fonds d’investissement traditionnel, qui va essayer de battre ses concurrents ou son indice ». 

Pas de marge

Historiquement, l’attrait des investisseurs s’est donc souvent manifesté dans les périodes où les autorités monétaires remontent leur taux directeur, comme en 2016 après l’élection de Donald Trump et depuis le début de cette année, avec des actifs sous gestion qui ont grimpé vers 1,3 milliards d’euros, tandis que le cours a progressé de plus de 3% pour le compartiment en euro protégé contre les fluctuations de change. 

« Pour des clients basés en Europe, une performance annualisée comprise entre 3 et 5% protégée contre le risque d’inflation est relativement réaliste pour ce type de stratégie, sur base des hypothèses macroéconomique que nous avons actuellement. Pour des clients qui veulent du rendement sans être exposé sur une correction sur les obligations gouvernementales, notre fonds constitue une proposition attractive ». 

 « Toutes les nouvelles que nous lisons aujourd’hui semblent pointer dans la même direction,  à savoir un regain dans les tensions inflationnistes, ce qui a généré beaucoup d’intérêt pour ce fonds ».  

A l’inverse, la performance d’un tel fonds sera généralement moins attractive dans un environnement déflationniste. James Tomlins souligne que les attentes d’inflation à long terme restent faibles, car les investisseurs s’attendent généralement à ce que la hausse des prix soit de courte durée. « Il faut toutefois être conscient qu’il n’y a actuellement pas de place pour une mauvaise surprise dans la valorisation des marchés, et plus particulièrement sur les marchés obligataires ».

Avantages

L’avantage des émissions à taux de change flottant est le faible risque taux dans le chef de l’investisseur. « Quel que soit le niveau du taux à 10 ans, l’impact sur la valeur de l’obligation est proche de zéro. En outre, le rendement de ces émissions a tendance à suivre le taux directeur des banques centrales, avec une performance qui va donc s’adapter rapidement à l’environnement ».

En comme c’est un produit qui est investi sur des obligations à haut rendement, il bénéficie également d’un différentiel de taux appréciable par rapport au reste du marché. « L’environnement macroéconomique actuel reste particulièrement favorable à la dette d’entreprise ». 

« Les émissions de type Floating Rate ont également la particularité d’être davantage Senior qu’une autre émission, avec un taux de recouvrement qui sera donc plus élevé, de l’ordre de 60 à 80% contre seulement 30 à 40% dans le haut rendement traditionnel ».

Pour autant, il souligne que le niveau des rendements n’est plus aussi attractif qu’en mars dernier, et qu’une bonne partie des bonnes nouvelles macroéconomiques ont déjà été intégrées dans les cours. 

Rotation

James Tomlins souligne que la rotation des positions est souvent relativement peu élevée (de l’ordre de 20 à 30% par an), mais constate également que la crise sanitaire a forcé plus de mouvement dans le portefeuille.

« Nous avons cherché à prendre plus de risques durant l’année 2020, en nous positionnant rapidement sur le thème de la réouverture des économies au moment où cette partie du marché était particulièrement décotée. Depuis, nous avons réduit quelque peu ces positions pour revenir sur des noms plus défensifs ».

 

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