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Johan Lema (photo) de KBC Asset Management deviendra le nouveau président de BEAMA, et succèdera à Marnix Arickx.

« La gestion d’actifs regarde vers l’avenir, au service des épargnants et du financement de l’économie », a été le principe directeur suivi par Marnix dans l’exercice de sa présidence de BEAMA. Dans un environnement qui connait une croissance plutôt limitée, avec une inflation faible et des taux d’intérêt extrêmement bas, il appartient aux gérants d’actifs & aux banquiers privés de proposer des solutions d’épargne offrant une perspective à long terme de préservation du pouvoir d’achat et du niveau de vie.

La voie à suivre pour le secteur de la gestion d’actif contient un engagement à la digitalisation, ainsi qu’une forte innovation dans l’approche du client par rapport à l’expérience de « service » qui est offerte. Une tendance importante, soulignée par Marnix dans divers forum, est le rôle d’impulsion que joue le secteur de la gestion d’actif dans le développement concret d’une plus large gamme de produits labellisés qui intègrent des éléments ESG (Environment, Social and Governance) via le label « Towards Sustainability ».

Aujourd’hui, les clients portent beaucoup d’attention à la manière d’intégrer les préoccupations climatiques dans leurs investissements. Cela implique également une communication claire et transparente des gestionnaires d’actifs et des autres acteurs financiers avec leurs clients. Il a été régulièrement fait part lors des dialogues avec le superviseur que l› « absorption » des réglementations supplémentaires déployées dans le secteur financier ces dernières années a mis le secteur de la gestion d’actif sous forte pression.

Il est évident que cela met en difficulté les petits acteurs, une expansion s’impose pour eux. Dans le même temps, l’on constate que certains groupes de clients ont moins facilement accès à des conseils éclairés. Il est donc important que les superviseurs évaluent soigneusement l’impact des nouvelles règles publiées par rapport aux résultats réels obtenus dans leur mise en œuvre.

Dans le contexte européen, le secteur de la gestion d’actifs a également accordé une attention particulière aux évolutions/difficultés dans les discussions autour du Brexit et à la conclusion éventuelle d’une « nouvelle relation commerciale privilégiée » entre l’UE et le Royaume-Uni. En raison du caractère transfrontalier des réglementations européennes harmonisées dans le secteur de la gestion d’actif, cela constitue une préoccupation supplémentaire pour les gestionnaires d’actifs belges qui ont comme marché domestique une économie très ouverte.
 

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