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Avec son positionnement, Quintet table sur une nouvelle hausse des marchés actions au second semestre. « Avec les liquidités et les obligations d’État, vous êtes assuré d’obtenir un rendement négatif, ce que vous ne voulez certainement pas pour vos clients. »

Présentant les perspectives d’investissement de Quintet, c’est ce qu’ont expliqué clairement mercredi Bill Street, group chief investment officer, et Daniele Antonucci, chief economist. La banque estime que l’économie mondiale aura atteint son point le plus bas au cours du deuxième trimestre et qu’une reprise en forme de U se dessine.

Cela renforce Quintet dans sa conviction qu’une surpondération en actions, avec une préférence pour les États-Unis et les marchés émergents, est la bonne stratégie. Selon la banque, l’Amérique est attrayante en raison du grand nombre d’entreprises des secteurs de la technologie et des soins de santé sur ce marché.

En termes de secteurs, le CIO de Street épingle également le secteur pharmaceutique parmi les favoris. Il est moins enthousiaste à l’égard des banques. « Elles sont mieux loties qu’il y a quelques temps, mais cette période a des répercussions sur les finances, tout comme les taux d’intérêt. Les bonnes banques se redresseront rapidement, mais nous classons le secteur d’une manière générale parmi les risques de queue. »
Dans l’intervalle, la banque maintient une position sous-pondérée en obligations. En particulier, Quintet évite la catégorie des obligations d’État européennes et, dans une moindre mesure, les crédits européens investment grade. Street se montre plus positif concernant le haut rendement européen, la dette des marchés émergents libellée en devises fortes et, dans une moindre mesure, les obligations d’État américaines à court terme indexées sur l’inflation (TIPS).

Or

Quintet a une position légèrement surpondérée dans les investissements alternatifs, et une position neutre en devises et en liquidités. Mercredi, Street a accordé une attention particulière à l’or pendant la présentation des perspectives d’investissement. « Nous avons renforcé cette position à la fin de l’année dernière, ce qui a résulté en une position importante au début de cette année. Heureusement, car il s’agit de la catégorie la plus performante en 2020, grâce à l’assouplissement quantitatif et à la dévaluation de différentes devises. »

Et selon le CIO, le métal noble se porte toujours bien. « Il continue à remplir son rôle de valeur refuge, et d’autres forces motrices de la catégorie sont également favorables à l’or. »

Au début de cette année, la banque a annoncé avoir déjà renforcé sa position en or au détriment des obligations.

Macroéconomie

Au niveau macroéconomique, la Banque s’attend à ce que la politique monétaire de soutien puisse contribuer à ramener l’inflation à un niveau acceptable et à ce que l’Europe puisse saisir cette opportunité pour aller vers une plus grande intégration fiscale.  
En effet, l’économiste en chef Antonucci considère que cinq thèmes principaux façonneront l’économie au cours des six prochains mois, à savoir comment l’économie se redressera, la politique fiscale et monétaire dans la période à venir, la question du retour de l’inflation, la situation difficile dans laquelle se trouve l’Europe et l’impact des élections américaines.

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