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Investment Officer Lance une nouvelle rubrique: une revue des principales actualités macro-économiques et relatives aux investissements de la semaine écoulée.

Bilans annuels

Les quatre grandes banques belges KBC, BNP Paribas Fortis, Belfius et ING Belgique ont publié leurs bilans financiers annuels ces dernières semaines. Ensemble, elles ont réalisé un bénéfice net de 5,2 milliards d’euros. ING Belgique a enregistré une baisse de 18% de ses bénéfices, provoquée par les frais de réorganisation. Chez KBC, les bénéfices affichent une hausse de 14%, tandis que Belfius s’est offert une augmentation bénéficiaire de 25%. La branche retail de BNP Paribas Fortis a quant à elle généré une augmentation de 10%. Les banques assistent à une sérieuse baisse de leurs revenus en raison du faible rendement. Elles doivent chercher d’autres sources de revenus, moins tributaires des taux d’intérêt. 

Appétit pour le risque

La coupole de compagnies d’assurances Assuralia constate une hausse significative du nombre d’assurances-vie de la branche 23 liées à la bourse. Les ménages belges prennent donc de plus en plus de risques dans leur recherche de rendement. En 2017, le nombre de primes versées a augmenté de 43%, passant à 3,1 milliards d’euros. Les versements concernant des produits de la branche 21 ont en revanche baissé de 16%, descendant à 6,3 milliards d’euros ; soit pas même la moitié du niveau enregistré en 2010.

Private Banker sans diplôme d’économie

Un diplôme d’économie n’est pas nécessaire pour assurer une fonction de private banker à la banque patrimoniale Degroof Petercam. C’est ce que révèle le quotidien Het Nieuwsblad.  Les principales qualités d’un banquier sont selon la banque l’empathie, la discrétion, la confiance, la capacité d’écoute et la philanthropie. « Les aspects techniques et inhérents à la branche s’acquièrent en interne, explique un private banker de la banque, laquelle déclare investir sans modération dans les possibilités d’évolution tant verticales qu’horizontales de ses collaborateurs.

Belfius et FPIM en bourse

Le holding public Société Fédérale de Participations et d’Investissement  (SFPI) doit entrer en bourse,  dit l’Open VLD. C’est qu’a déclaré la partie lundi au quotidien De Standaard. Le holding public gère une série d’actions stratégiques pour le compte de l’État, entre autres des titres Belfius et BNP Paribas Fortis. Une introduction en bourse peut rapporter quelques milliards d’euros à l’État, selon l’Open VLD. En mars, le gouvernement Michel décidera également d’une introduction en bourse de Belfius. Le talon d’Achille est le dossier Arco, pour lequel le gouvernement doit encore dégager une solution.

Niveau historiquement bas pour les investissements financiers

Les Belges n’ont investi que de manière parcimonieuse dans les produits d’épargne et d’investissement en 2017, d’après le rapport annuel de la Banque nationale de Belgique. C’est vers la brique que se tourne désormais la grande majorité des épargnants. Investir dans des appartements ou des maisons est populaire, mais cette évolution n’est pas sans danger, prévient la banque centrale. Les financements dans l’immobilier proviennent en grande partie d’emprunts. Les dettes hypothécaires ont d’ailleurs augmenté de 8%, passant à 222 milliards d’euros. Une surévaluation du marché immobilier nous guette. Combinée à une hausse de l’endettement, cette surévaluation rend les banques vulnérables, estime la Banque nationale.

Le fisc lorgne sur les crypto-monnaies

Les bénéfices issus des transactions commerciales réalisées avec des monnaies virtuelles peuvent être imposés à 33%, signale le Service des Décisions Anticipées en matières fiscales. Les bénéfices peuvent être considérés selon le Ruling comme des profits spéculatifs, qui sont soumis à une imposition de 33 % en Belgique.

Nagelmackers et Fidea hors de danger

La mise sous curatelle du groupe d’assurances Anbang par l’État chinois n’a « pas eu de conséquences » pour les activités de l’entreprise en Belgique, assurent les personnes concernées. « La Banque Nagelmackers et Fidea sont sûres, bien capitalisées et entièrement opérationnelles », a déclaré Tim Rooney, le président d’Anbang Belgium, le holding qui réunit les activités belges. Ce holding et ses activités sont sous la supervision de la Banque nationale. 

Les Belges ne planifient pas leur succession

Les Belges ne s’occupent pas de la planification de leur succession, si l’on en croit un sondage mené auprès de 1050 Belges par l’Ipsos à la demande de CBC Private Banking. Si la plupart des personnes interrogées estiment qu’une transmission optimale du patrimoine est effectivement importante, les démarches en vue d’une bonne planification ne suivent pas. Un tiers des répondants déclarent posséder un patrimoine financier (revenus professionnels ou d’investissements) ou être propriétaires.

Le 1er septembre, une réforme majeure du droit successoral entrera en vigueur. Le gouvernement flamand est par ailleurs parvenu à un accord sur l’imposition des successions : en Flandre, la tranche supérieure à 65% sera supprimée et le conjoint survivant aura droit à une exonération fiscale plus importante sur sa part de l’héritage.

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