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Problèmes techniques chez Argenta suite à une migration du système

Depuis quelques jours, Argenta est confrontée à des problèmes techniques suite à l’installation d’une nouvelle plateforme bancaire pendant le week-end de Pâques. Une fois redémarrés, les systèmes n’ont pas pu faire face à l’afflux de clients, et les centres de données ont eux aussi rencontré des problèmes.

La mise à jour semblait réussie lundi soir, mais l’afflux de clients a fait planter le système. L’appli ne fonctionne pas, il n’est donc pas possible d’effectuer des opérations bancaires en ligne, et certains titulaires de compte n’ont pas pu retirer de l’argent ou payer en magasin car leur salaire n’avait pas encore été traité. 

En outre, 850 clients qui ont ouvert l’application lundi soir ont pu voir le nom de leur ex‑conjoint ou conjoint décédé sur le compte. Une erreur très embarrassante pour la banque, quoique ce problème n’impliquerait aucun risque opérationnel. 

La plupart des problèmes ont été résolus au cours de la journée de mercredi, mais l’appli n’était toujours pas disponible. « Nous reconnaissons avoir sous-estimé l’impact de ces problèmes et tenons à nous en excuser auprès de nos clients », écrit Argenta dans un communiqué de presse. « Les virements urgents peuvent être effectués dans nos agences. » 

Entre-temps, Argenta examine quelle compensation elle peut offrir aux clients importunés par cet impondérable. « Si, par exemple, les clients peuvent prouver qu’ils n’ont pas pu effectuer certains virements », précise Argenta à Belga.

Les clients concernés seront tenus informés de la situation par le gérant de leur agence. Argenta compte 1,1 million de comptes en Belgique, et la plupart d’entre eux ont été touchés par les problèmes techniques.

 

La Banque nationale diminue les dividendes

Le rendement net de la Banque nationale de Belgique (BNB) a augmenté de 39 pour cent en 2017 suite à la politique de taux d’intérêts négatifs adoptée par la Banque centrale européenne. Cependant, le bénéfice net de la Banque nationale a perdu 0,9 pour cent en 2017, chutant à 632,7 millions d’euros. Le dividende a ainsi perdu 9,3 pour cent.

Depuis juin 2014, les banques de la zone euro doivent s’acquitter d’intérêts de pénalisation lorsqu’elles déposent des excédents de liquidités trop importants à la banque centrale de leur pays. Ainsi, les banques belges ont, en 2017, déposé en moyenne 78,8 milliards d’euros de trop à la Banque nationale (BNB), et ont donc dû payer des intérêts de pénalisation à hauteur de 315,2 millions d’euros selon les comptes annuels de la Banque centrale belge.

La politique de taux d’intérêts négatifs de la BCE a rapporté au total 233,1 millions d’euros à la BNB, mais celle-ci doit se défaire de la majeure partie de ces bénéfices. Il est en effet convenu que les banques centrales partagent les revenus de leur politique monétaire sur la base de la participation de chaque banque centrale au capital de la BCE. La part de la BNB dans le capital de la BCE est de 3,5 pour cent.

Les bénéfices nets de la BNB ont diminué de 0,9 pour cent en 2017, faisant chuter le dividende de 9,3 pour cent. En cause, la pression exercée sur le portefeuille d’investissement statutaire de près de 6 milliards d’euros, essentiellement constitué d’obligations. De nouvelles obligations à faible coupon remplacent progressivement les obligations plus anciennes, arrivant à échéances et avec un coupon plus élevé. L’impôt sur les sociétés est en outre passé de 29 à 34 pour cent, et la banque n’a pas pu se servir des intérêts notionnels.

Enfin, les bénéfices issus de transactions financières ont diminué. La Banque nationale a enregistré des pertes latentes sur les investissements réalisés en yuans chinois et wons sud‑coréens, et les plus-values ont baissé sur les investissements réalisés en dollars.  

 

Les entreprises en pleine croissance récoltent des sommes record

Au cours du premier trimestre de cette année, les capital-risqueurs ont investi 230 millions d’euros dans des entreprises technologiques et exploitations écologiques belges, comme l’affirme De Tijd. C’est 75 pour cent de plus qu’au premier trimestre de l’année dernière, et près de cinq fois plus qu’en 2013. 

C’est l’entreprise spécialiste du Big Data Collibra, dérivée de la Vrije Universiteit Brussel, qui tient la première place de la liste avec un tour de capital ayant permis de récolter 48 millions d’euros. L’entreprise de biotechnologie Miracor Medical a récemment quitté l’Autriche pour la Belgique et a récolté 25 millions d’euros. La société gantoise Showpad a quant à elle amassé 20 millions d’euros.

On note un grand nombre d’entreprises de biotechnologie parmi les injections de capital les plus substantielles. Sur 203 millions, 90 millions sont allés à des entreprises actives dans le secteur de la biotechnologie.  

 

ING franchise 36 agences supplémentaires en Belgique

ING ambitionne de franchiser 36 agences au total au cours du second semestre. Cette opération s’inscrit dans le projet de suppression de 3 000 emplois d’ici 2021. Il y a un an et demi, le réseau de la banque comptait encore 1 245 agences, dont il ne restera que 650 agences en 2021. La plupart d’entre elles seront intégrées au réseau de Record Bank. Les agences statutaires d’Ostende, Asse, Willebroek et Zelzate seront franchisées par étapes, comme le rapporte De Tijd.

Selon L’Écho, ING s’est également séparée précipitamment d’un grand nombre d’informaticiens. À la fin de l’année, il ne restera qu’un millier de ces 1 250 postes. Au total, ce sont six cents emplois qui seront supprimés d’ici 2021. La banque envisage en outre de travailler à des fonctions transfrontalières pour son département informatique ; un manager pourra ainsi être responsable de la Belgique comme des Pays-Bas.

 

Augmentation de salaire pour Thijs, patron de KBC

Le rapport annuel de KBC indique que le salaire de son patron Johan Thijs est passé à 1,22 million d’euros. Son salaire de base s’élève à 1,16 million d’euros, augmenté d’une prime de performance de 538 132 euros. Cette augmentation, qui ne doit pas excéder 6,4 pour cent, est bien plus modeste que celle du groupe néerlandais ING, qui a proposé une augmentation salariale de 50 pour cent pour son patron Ralph Hamers. Suite à des protestations vigoureuses, cependant, cette augmentation a été annulée.

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