Les marchés boursiers enchaînent les records. L’indice belge BEL-20 a également atteint mercredi son plus haut niveau depuis 2007. Rien ne peut donc arrêter les marchés boursiers ?
Dans le sillage de leurs homologues européennes, les actions américaines sont passées en mode record. Les investisseurs ont peu tenu compte du coronavirus. L’espoir est que le taux d’infection diminue.
Aux États-Unis, le Nasdaq et le S&P 500 ont atteint des sommets historiques. L’indice européen Stoxx 600 a également augmenté de 0,6 %.
Plateau
Différents stratèges suggèrent que les indices continuent d’augmenter en raison de signes encourageants indiquant que l’épidémie du virus en Chine a atteint un plateau. Hubei, la province où le virus s’est déclaré, a enregistré le plus faible nombre d’infections ‘en une nuit’ ce mois-ci. Les marchés financiers sont donc de plus en plus convaincus qu’on voit le bout du tunnel.
Asie
Alors que les marchés européens et américains ont déjà considérablement progressé selon un scénario optimiste, les marchés asiatiques sont encore bien en dessous de leur pic de janvier. L’indice belge BEL-20 ne tient guère compte des problèmes en Asie. L’indice est peu corrélé aux activités asiatiques.
Valeurs refuges
De manière sous-jacente, les ‘valeurs refuges’ envoient des signaux complètement différents. Les prix du pétrole ont chuté de 25 % depuis début janvier, les métaux industriels ont également baissé de 10 % et les taux d’intérêt américains sont retombés aux niveaux observés l’été dernier, alors que les investisseurs redoutaient une récession en 2020.
Les investisseurs se montrent également sélectifs dans leurs choix d’actions : la ‘croissance’ et la ‘qualité’ surpassent les ‘valeurs cycliques’ et la ‘valeur’. Nous ne saurons qu’avec le recul si les marchés actions étaient trop optimistes…