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Quel est le parallèle entre élever des enfants et la Bourse ? Comment est-ce de travailler avec un perfectionniste ? Et quel est le lien entre Tom Simonts et Martine Tanghe ? Tom Simonts, de chez KBC, se livre dans Le Miroir, le podcast dans lequel des personnalités du monde de la finance parlent de leur carrière, de leur vie et de leurs passions.
 

 

 

Tom Simonts est le mieux à même d’expliquer ce qui se passe dans les salles de marché. Titulaire d’une licence en Sciences économiques appliquées, il a rejoint KBC Securities en 2000 en tant que courtier sur l’Easdaq et le Nasdaq Europe. Il est ensuite devenu analyste boursier chez KBC Securities, où il a d’abord suivi les holdings avant d’également s’intéresser aux sociétés immobilières, de logiciels et de télécommunications. En 2012, Tom a intégré Bolero, la plateforme d’investissement en ligne de KBC Securities, où il a occupé la fonction de spécialiste des marchés. En 2017, il a rejoint KBC Group en tant que Senior Financial Economist, fonction qu’il occupe encore aujourd’hui. Il est également la force motrice derrière la newsletter quotidienne Beurs bij ‘t Ontbijt, qui informe des milliers d’investisseurs concernant les actualités boursières essentielles du jour. 

Jeune père

Tom Simonts a quatre enfants : deux adolescents issus d’un précédent mariage et deux garçons de presque deux et trois ans issus de sa relation actuelle.

« Aujourd’hui, je suis plus concentré en tant que père. Quand on est plus jeune, on a encore un agenda social très chargé. On nourrit encore les projets les plus fous et on se retrouve souvent en pleine rénovation d’une maison qu’on vient tout juste d’acheter, ce qui fait qu’on ne dispose d’aucune réserve financière. Et donc, on s’inquiète toujours un peu pour l’avenir. Ces facteurs rendent la situation plus sereine aujourd’hui. C’est une approche plus consciente. Soit je suis en train de devenir un philosophe zen, soit j’ai simplement atteint ce stade de ma vie où je sais prendre un peu de recul et accepter les choses telles qu’elles viennent, plutôt que telles que je voudrais qu’elles soient. Il y a bien sûr parfois des périodes un peu plus difficiles, mais je suis maintenant mieux à même de les relativiser. C’est comme la Bourse : tout va bien la plupart du temps, mais pas toujours. »

Pas journaliste

Beurs bij ‘t Ontbijt est une newsletter quotidienne lue par des milliers d’investisseurs. Dans celle-ci, Tom Simonts et l’équipe de Bolero recherchent chaque jour les actualités boursières essentielles du jour et examinent comment en tirer parti pour les investisseurs. Comme le ferait un journaliste, bien que Tom Simonts n’apprécie pas cette étiquette.

« Ce que je n’aime absolument pas, c’est que nous soyons décrits en interne comme une équipe de communication. Ce n’est pas ce que nous faisons. Après tout, tout est communication, n’est-ce pas ? Mon rôle consiste à rendre simple, claire et accessible la matière complexe, ennuyeuse et souvent abstraite de l’économie financière. Et donc, on me colle l’étiquette de journaliste ou de collaborateur en communication, alors que je suis en réalité plutôt un analyste, un spécialiste des salles de marché ou bien d’autres choses encore. »

En solo ?

Tom Simonts a récemment quitté KBC pour KBC Securities. Il reste impliqué dans Beurs bij ’t Ontbijt, mais peut désormais en redéfinir le contenu. « Une augmentation de la capacité opérationnelle est prévue et j’aurai la liberté de me concentrer uniquement sur ce qui est vraiment important chaque jour ainsi que sur la manière d’approfondir ces sujets. Cela me donne un nouveau défi quotidien et me permet de faire des sprints. C’est plutôt agréable. Non que j’aime en soi travailler en solo, mais j’ai remarqué que lorsque je m’investis pleinement dans quelque chose, il m’arrive de perdre des gens parce que je que je pousse trop fort. » 

Pour lui, c’est un point à améliorer en permanence. « C’est pour cela que je ne suis probablement pas la personne avec laquelle il est le plus agréable de travailler, et c’est aussi lié à mon penchant pour le perfectionnisme. Quand je fais quelque chose, il faut que ce soit parfait. Et je ne suis presque jamais satisfait de moi-même. Les normes strictes que j’utilise pour moi-même, je les impose aussi, plus inconsciemment que consciemment, aux personnes avec lesquelles je travaille. Ce besoin de perfection est difficile à maîtriser et entraîne donc des effets secondaires. J’ai récemment appris à être satisfait de ce que je fais. Vous voyez, j’approche de la cinquantaine et je dois encore travailler sur moi-même comme si j’étais un adolescent. »

KBC

Tom Simonts a occupé de nombreuses fonctions au cours de sa carrière, mais toujours au sein du groupe KBC. « Je suis indéniablement loyal et je présume que ma carrière se déroulera chez KBC de mes débuts à ma pension. J’ai déjà reçu des offres d’autres institutions, mais moins qu’on pourrait le croire. Je pense que je suis tellement associé à KBC qu’on ne me sollicite pas facilement. Un peu comme on n’aurait jamais envisagé de faire venir Martine Tanghe chez VTM. »

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