Une reprise économique n’est pas à attendre avant le deuxième trimestre 2020. Et la pression sur les épaules des décideurs politiques est très forte.
C’est ce qu’écrit Luc Aben, l’économiste en chef de Van Lanschot, dans un article récent.
Aben : «Les marchés des actions ont généralement fermé de manière positive au cours du dernier mois de 2020 en Europe, aux États-Unis et en Asie. Les investisseurs ont acquiescé à la nouvelle salve de soutien économique aux États-Unis et à l’accord de Brexit. Bien que l’accord de Brexit ne soit pas spectaculaire et qu’il y ait encore de nombreux points à négocier, son principal mérite est qu’il existe. À court terme, il permet d’éviter le chaos total à la frontière entre la Grande-Bretagne et l’Europe. Les mesures de soutien aux citoyens, aux entreprises et aux autorités locales aux États-Unis sont également considérées comme maigres, mais «quelque chose est mieux que rien».
Les vaccins contre la corona sont le point d’ancrage des marchés financiers. Outre le vaccin de Pfizer/BioNTech, nous attendons l’approbation des vaccins Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson en Europe dans les jours et les semaines à venir. Cette nouvelle semble se présenter de manière positive.
Il est à espérer que le déploiement du programme de vaccination contre la corona se fera plus facilement lorsque davantage de vaccins seront disponibles. Il existe de nombreuses différences entre les pays en termes de rapidité de la vaccination. «Regardez en Europe.
Vaccins
Les États-Unis n’ont atteint qu’une fraction du nombre cible de vaccinations à la fin du mois de décembre. Afin d’ouvrir à nouveau l’économie internationale, il est important que le taux de vaccination dans les pays soit aussi parallèle que possible. Cela s’applique certainement dans une région géographiquement et économiquement intégrée telle que l’Union européenne.
Confiance dans les décideurs politiques
Aben : «Avant de pouvoir parler d’un assouplissement significatif des mesures de verrouillage, il se peut que nous soyons déjà en avril. La production des vaccins est confrontée à des goulets d’étranglement. En attendant, il reste le danger de nouvelles vagues d’infection, par exemple à partir de versions mutées du virus.
Une reprise économique se produit au plus tôt juste avant le deuxième trimestre. Dans les premiers mois de 2021, il est important de limiter les dommages économiques. Dans ce contexte, nous soulignons une fois de plus l’importance que les banques centrales et les gouvernements maintiennent leurs généreuses mesures de soutien pendant une période suffisamment longue.
Prendre les mesures de chômage temporaire ou de chômage partiel. Dans la zone euro, ils ont jusqu’ici réussi à limiter les dégâts sur le marché du travail. Le chiffre du chômage pour le mois de novembre prochain le démontrera à nouveau jeudi prochain. Nous nous attendons à ce que cela reste stable.
Les marchés financiers s’appuient sur la confiance que les investisseurs ont dans les décideurs politiques pour limiter les dégâts économiques de la pandémie de Covid-19. Cette confiance est élevée pour l’instant. Les déclarations de Klaas Knot, président de la De Nederlandsche Bank, de ne penser à une réduction des mesures de relance du gouvernement pour l’économie qu’après le Covid-19 confirment cette confiance. Un approfondissement et/ou une prolongation substantielle des blocages dus à la prolifération du coronavirus ou un recul inattendu des vaccinations pourraient saper cette confiance.