L’ancien président de Groen rejoint la petite banque gantoise VDK Bank le 1er septembre, a-t-il annoncé dans une communication personnelle.
Van Besien a été actif dans le mouvement politique au niveau national pendant de nombreuses années. Il arrête maintenant son travail politique et rejoint la banque gantoise VDK Bank, où il coordonnera les investissements durables et éthiques.
Dans une interview accordée à Investment Officer il y a quelques mois, Leen van den Neste, la présidente du comité de direction de VDK, avait déjà indiqué que la durabilité constitue pour eux un fer de lance : « Les critères ont été renforcés et resserrés. Nous observons davantage d’entrées de capitaux dans notre gamme Triodos. Bien sûr, l’esprit du temps est également favorable à ces critères de durabilité. Sign for my Future ainsi que les actions en faveur du climat ont attiré davantage l’attention sur ce point et nous ont également permis de nous concentrer davantage sur nos activités en tant qu’acteur durable. Cela nous a également permis d’attirer de nouveaux clients. Les clients, jeunes et moins jeunes, recherchent des acteurs à même de faire la différence sur ce plan. Nous travaillons également en étroite collaboration avec les gestionnaires d’actifs présents dans le cadre de notre offre durable. Nous faisons preuve d’une grande diligence raisonnable et mettons tout en œuvre pour qu’ils puissent s’y inscrire. Nous attachons également une grande importance aux 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Nous essayons d’intégrer autant que possible ces critères dans notre stratégie », déclare Van den Neste.
Communication personnelle
Van Besien souligne quelques éléments critiques dans le monde bancaire actuel : « Les bénéfices à court terme déterminent la politique des entreprises. Pour certaines banques, cette pression a conduit à des risques beaucoup trop importants ainsi qu’à des produits financiers incompréhensibles qui doivent dissimuler les risques. Cela a conduit au krach bancaire de 2008, qui nous a coûté à tous beaucoup d’argent. » Van Besien conclut en soulignant que VDK BANK n’a jamais dû être sauvée avec l’argent des contribuables.