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Earth Day 2021, Nordea Plastics content
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Chaque année, on estime que 8 millions de tonnes de plastique finissent dans nos océans - ils représentent 80 % de tous les débris marins, des eaux de surface aux sédiments du fond des océans.[1] Il est essentiel de comprendre le cycle économique du plastique et les solutions disponibles pour progresser vers la restauration de nos océans, dont toute forme de vie dépend, sous une forme ou une autre.

La pollution plastique est un problème mondial qui touche tous les acteurs de la chaîne de valeur, du fabricant à la gestion des déchets. Pour trouver une solution efficace, il faut aborder le problème sur plusieurs fronts, notamment la réduction, le recyclage, la réglementation et la réinvention du plastique.

 

Réduction

En 2017, la Chine a annoncé qu’elle ne voulait plus servir de poubelle au monde. La Chine devra détourner 110 millions de tonnes métriques de déchets d’ici à 2030, ce qui mettra la pression sur les autres pays pour qu’ils prennent les devants. Les grands programmes de réduction des déchets plastiques représentent une opportunité d’investissement. Des entreprises comme Republic Services, qui proposent des stations de transfert et des solutions d’élimination des déchets, sont bien placées pour profiter de ce besoin.

 

Recyclage

L’interdiction sans précédent des transferts de déchets plastiques par la Chine a été un signal d’alarme pour l’Union européenne, qui a annoncé son propre objectif : que tous les emballages plastiques soient recyclables ou réutilisables d’ici 2030. En 2018, le taux de recyclage des déchets d’emballages plastiques était de 41,2 % en Europe.[2]

Le mandat de recyclage de l’UE donne des possibilités aux entreprises possédant l’expertise technique nécessaire à la décomposition de matériaux complexes. Selon nous, les entreprises chimiques pourraient avoir cet avantage, surtout si elles sont capables de limiter l’impact environnemental. Les autres bénéficiaires sont les entreprises de biens de consommation, grâce aux emballages intelligents et aux matériaux recyclés moins chers. Des entreprises comme Mondelez International, qui produisent des emballages biodégradables, devraient profiter de l’abandon du plastique.

 

Réglementation

Le recyclage des plastiques est une mégatendance qui devrait durer pendant de nombreuses années. Alors que les entreprises se débattent avec les investissements, l’exécution et la transparence de leurs programmes de recyclage, les réglementations sont susceptibles de devenir plus strictes. Il est certain que cette mégatendance fera des gagnants et des perdants, séparant les entreprises qui ont une stratégie commerciale durable de celles qui n’en ont pas. En tant qu’investisseurs actifs, il est de notre devoir d’investir dans des entreprises qui comprennent la différence. Par exemple, Tomra Systems a mis au point un système de tri basé sur des capteurs qui permet aux clients d’extraire des fractions de haute pureté des flux de recyclage et de déchets, afin de maximiser les rendements et les bénéfices. Ce système serait très utile aux entreprises qui doivent démontrer leurs initiatives en matière de durabilité.

 

Réimaginer

Les préférences des consommateurs sont un élément important de cette équation, et les récentes tendances à la réduction des emballages ont créé un vent contraire. Du côté positif, on constate une baisse des coûts des intrants grâce à la diminution des prix du plastique recyclé, qui ont tendance à baisser depuis 2011 :

Fred graph

Source: Fred Economic Data

On observe également une tendance croissante à l’utilisation de plastique recyclé. Par exemple, Coca-Cola European Partners (CCEP) a annoncé l’introduction du CanCollar® Eco de WestRock, une solution d’emballage en carton, pour les canettes multipack en Espagne. En partenariat avec Coca-Cola en Europe occidentale, cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’entreprise pour éliminer de son portefeuille tous les plastiques inutiles ou difficiles à recycler, évitant ainsi l’utilisation de plus de 11 000 tonnes de plastique vierge par an dans la région.

 

Les investisseurs prennent note

Alors que les gouvernements s’efforcent de réduire la pollution, une pression croissante s’exerce sur le secteur privé pour qu’il prenne des mesures. De nombreux investisseurs exigent que les entreprises améliorent leurs pratiques de recyclage et divulguent leurs objectifs pluriannuels de réduction des déchets. Il est également nécessaire de comprendre comment le potentiel de gains d’une entreprise est affecté et comment la réduction des déchets est liée aux indicateurs clés de performance du personnel. Ce point est particulièrement important pour certaines sociétés de consommation, qui comptent parmi les plus grands producteurs mondiaux d’emballages en plastique.

Voir la publication complète ici : https://www.nordeaassetmanagement.com/news-and-insights/waste-and-opportunity-how-to-capitalize-on-plastics

[1] https://www.iucn.org

 

 

 

 

 

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