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Sébastien Galy, Sr. Macro Strategist chez Nordea Asset Management
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L’économie mondiale entre dans la tempête, et les investisseurs peuvent s’attendre à traverser une période très difficile avant une amélioration qui devrait arriver au deuxième semestre avec le rebond de l’économie chinoise. Une lueur d’espoir illumine cette morne plaine, à savoir l’effondrement des cours du pétrole. Cette baisse ne sera pas d’un grand secours à court terme vu le grand nombre de personnes confinées chez elles, mais elle finira par être bénéfique au moment du rebond économique. Nous nous attendons à ce que l’économie mondiale entre en récession au 2e trimestre et en sorte d’ici à la fin de l’année. Face à cette crise sans précédent depuis la deuxième Guerre mondiale, les perspectives pour le 2e trimestre sont difficiles.

Le virus Covid-19 s’est propagé de la Chine au reste du monde, et les autorités font tout ce qu’elles peuvent pour le contenir par des mesures drastiques, par exemple des « lockdowns ». Dans certains pays, l’Italie par exemple, les systèmes de santé sont au bord de la rupture. La plupart des magasins sont fermés et les entreprises traditionnelles à présence physique subissent un choc violent. Il en va de même pour les usines, tandis que le secteur des services, nettement plus important, peut se rabattre dans une large mesure sur le télétravail. Même les consommateurs les plus réfractaires commandent désormais à domicile.

Ce choc devrait contraindre de nombreuses entreprises à licencier tout ou partie de leur personnel, ce qui entraînera une forte hausse du chômage de l’Europe aux États-Unis. Cette situation, en conjonction avec la baisse du pétrole, provoquera forcément de fortes pressions déflationnistes, notamment aux États-Unis où certains secteurs, tels que l’informatique, ont des marges bénéficiaires très élevées.

Cela laissera une marge de manœuvre importante aux banques centrales, de la Fed à la BCE, pour maintenir des politiques monétaires extrêmement accommodantes. On peut donc s’attendre à ce que l’assouplissement quantitatif et l’assouplissement du crédit pratiqués actuellement s’intensifient au cours des prochains trimestres. Plus précisément, nous nous attendons à ce que la Fed et la BCE se lancent dans l’intermédiation de crédit pour les petites et très petites entreprises en partageant les risques avec les banques, comme la Fed vient de le faire. Ajoutées aux expansions budgétaires, ces mesures permettront à l’économie de se stabiliser en forte récession. Ensuite, à mesure que les lockdowns et autres interventions feront reculer le virus, la croissance devrait reprendre lentement en commençant par la Chine. Il y aura tout d’abord la demande accumulée pendant des semaines de confinement, puis la prise de conscience des périodes difficiles encore à venir. Les banques des économies développées étaient solides à l’entrée de la crise, alors que les banques nordiques sont traditionnellement des valeurs refuges.

Le 2e trimestre devrait être difficile mais la situation devrait s’améliorer vers la fin de l’année. Dans un environnement aussi difficile, les solutions obligataires et obligataires flexibles demeurent des valeurs sûres et des outils clefs de l’allocation d’actifs pour générer des couples rendement-risque plus attractifs. La duration jouera probablement un rôle moins important, de sorte que la prise de crédit dans l’investment grade devrait aider. Nous privilégions depuis longtemps les obligations garanties en raison de leur profil extrêmement sûr, et les achats de la BCE continuent de soutenir ce marché. Les investisseurs doivent comprendre qu’en période de volatilité, les compétences des gestionnaires de portefeuilles sont importantes puisqu’elles leur permettent de gérer la crise. On citera par exemple les fonds obligataires des marchés émergents, qui ont affiché des performances très différentes durant la crise en fonction du gestionnaire de portefeuille. Les solutions flexibles multi primes de risques sont un autre outil efficace pour stabiliser un portefeuille dans un marché volatile.

Nous sommes au début d’une crise historique. Lorsque la peur commencera à reculer, la volatilité devrait chuter sur les marchés d’actions. Cet effet fixera un plancher au marché et offrira un potentiel de hausse, le marché misant sur différents trains de mesures de sauvetage. Mais nous allons devoir affronter une forte récession et gérer de nombreux avertissements sur les bénéfices et de nombreuses faillites. Un pavé a été jeté dans la marre, et les vagues qu’il provoque se font sentir jusqu’au rivage. Dans un environnement marqué par une telle volatilité, nous privilégions l’immobilier coté et les infrastructures cotées. Ils offrent un profil résistant à la baisse tout en profitant des hausses.  

Note : Cette vue macroéconomique est celle de NAM et non pas la vision officielle de Nordea.

 

 

 

 

 

 

 

Nordea Asset Management est le nom fonctionnel de l’activité de gestion d’actifs conduite par les entités juridiques Nordea Investment Funds S.A. et Nordea Investment Management AB («les Entités Juridiques») et leurs succursales, filiales et bureaux de représentation. Le présent document a vocation à informer le lecteur des capacités spécifiques de Nordea. Ce document (ou toute opinion exprimée dans le présent document) ne constitue pas un conseil financier, ni une recommandation d’investissement dans un quelconque produit financier, structure d’investissement ou instrument, en vue de la conclusion ou du dénouement d’une quelconque transaction ou de la participation dans une quelconque stratégie de trading. Ce document n’est ni une offre d’achat ou de vente, ni une sollicitation pour une offre d’achat ou de vente de titres ou instruments ou pour participer à une stratégie de négociation. Une telle offre relève exclusivement du Mémorandum d’offre de service ou de tout accord contractuel similaire. Par conséquent, les informations présentes seront entièrement remplacées par la version finale dudit Mémorandum d’offre de service ou accord contractuel. Toute décision d’investissement doit donc uniquement être fondée sur la documentation juridique dans sa version définitive, qui inclut entre autres, le cas échéant, le Mémorandum d’offre de service, l’accord contractuel, tout Prospectus pertinent et le plus récent Document d’informations clés pour l’investisseur (KIID) (le cas échéant) relatif à l’investissement. L’opportunité d’un investissement ou d’une stratégie dépendra de la situation et des objectifs d’un investisseur. Nordea Investment Management AB recommande aux investisseurs d’évaluer indépendamment des investissements et des stratégies spécifiques et les encourage à demander l’avis de conseillers financiers indépendants lorsqu’ ils le jugent pertinent. Tous les produits, titres, instruments ou stratégies présentés dans ce document peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs. Le présent document contient des informations obtenues auprès de différentes sources et considérées comme correctes. Aucune garantie n’est cependant donnée quant à leur exactitude ou à leur exhaustivité et les investisseurs peuvent recourir à d’autres sources afin de prendre une décision d’investissement éclairée. Les investisseurs ou contreparties potentiels doivent consulter leurs conseillers fiscaux, juridiques, comptables et autres quant aux répercussions éventuelles des investissements qu’ils envisagent, y compris les risques et avantages en découlant. Les investisseurs ou contreparties potentiels doivent par ailleurs avoir une parfaite compréhension de l’investissement envisagé et fonder toute décision sur une évaluation indépendante du caractère approprié d’un tel investissement, sur la base de leurs propres objectifs. Les investissements dans des instruments dérivés et les transactions de change peuvent être soumis à des fluctuations importantes qui peuvent affecter la valeur d’un investissement. Les investissements dans les marchés émergents impliquent un risque plus élevé. La valeur de l’investissement peut fluctuer considérablement et ne peut être garantie. Les investissements dans des instruments de participations et de dette émis par les banques risquent d’être assujettis au mécanisme de bail-in, comme prévu par la Directive européenne 2014/59/UE (cela signifie que les instruments de participations et de dette pourraient être amortis, assurant des pertes adéquates aux créanciers non-garantis de l’établissement). Nordea Asset Management a décidé de supporter le coût de la recherche, ces coûts étant couverts par la structure de frais existante (frais de gestion et d’administration). Les succursales, filiales et bureaux de représentation Entités Juridiques sont dûment agréées et réglementées par les autorités de surveillance financière de leurs pays d’établissement respectifs. Source (sauf mention contraire): Nordea Investment Funds S.A. Sauf indication contraire, toutes les opinions exprimées sont celles des Entités Juridiques faisant partie de Nordea Asset Management et de toutes les filiales, succursales et bureaux de représentation Entités Juridiques. Le présent document ne peut être reproduit ou distribué sans accord préalable. Les références à des sociétés ou à d’autres investissements mentionnés dans le présent document ne doivent pas être interprétées par l’investisseur comme une recommandation d’achat ou de vente; elles sont uniquement incluses à des fins d’illustration. Le régime fiscal dépend de la situation personnelle de chaque investisseur et est susceptible d’évoluer à l’avenir. © Les Entités Juridiques faisant partie de Nordea Asset Management et toutes les succursales, filiales et / ou bureaux de représentation Entités Juridiques.
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