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Nous traversons actuellement la pire crise énergétique depuis un demi-siècle. Mark Lacey, gestionnaire de fonds chez Schroders, et Richard Nourse, fondateur de Greencoat Capital (qui fait partie du Groupe Schroders), discutent des implications.

Trois facteurs sont à l’origine de la cause : le changement climatique, la pandémie de coronavirus et la guerre en Ukraine. La combinaison de ces problèmes a entraîné une hausse des prix de l’énergie. L’impact de cette hausse sur notre vie quotidienne est considérable, mais il semble que les solutions proposées jusqu’à présent soient de peu d’effet et n’aient pas réussi à résoudre la crise énergétique.

« À court terme, la «demande» est le seul problème à résoudre », déclare Mark Lacey, gestionnaire de fonds. « La demande doit baisser en raison des prix élevés. La racine de cette crise énergétique n’est pas seulement le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Il s’agit d’un manque d’investissement dans l’ensemble du secteur. »

Richard Nourse, fondateur de Greencoat Capital, estime qu’il ne s’agit pas seulement d’investissement : « Il faut également modifier le fonctionnement du marché pour que le faible coût des énergies renouvelables se reflète dans le prix payé par les consommateurs. »

Selon M. Lacey, les énergies renouvelables ne sont pas le moyen de résoudre la crise énergétique actuelle. « Et malheureusement, il n’y a pas de solution à court terme. C’est la «destruction» de la demande qui fera baisser les prix à court terme. »

Alexander Monk, gestionnaire de portefeuille de Global Resource Equities, estime que la sécurité énergétique ne peut plus être considérée comme acquise. « Nous utilisons tous plus d’électricité que jamais et nous aurons besoin de beaucoup plus d’électricité à mesure que nous progressons dans la transition vers une économie plus propre », déclare-t-il. Des technologies telles que les pompes à chaleur, la conduite électrique et les panneaux photovoltaïques pour les alimenter seront indispensables pour une transition en douceur vers un monde électrique. Mais notre infrastructure est-elle prête à prendre en charge toutes ces nouvelles applications passionnantes ? Je crains parfois que nous ne soyons pas encore assez avancés pour une transition complète », déclare M. Monk. ‘

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