Fin février, Schroders a annoncé l’ajout de Schroder GAIA Wellington Pagosa sur sa plateforme GAIA. GAIA est un cadre de stratégies réglementées et liquides UCITS, au sein duquel Schroders travaille avec plusieurs gestionnaires expérimentés de hedge fund avec une distribution plus large à travers son réseau international. Depuis son lancement, la plateforme GAIA a rassemblé des actifs en gestion à hauteur de plus de 6 milliards de dollars américains et propose sept stratégies différentes accessibles aux investisseurs belges.
Wellington Management est un gestionnaire d’investissement indépendant dont les racines remontent à 1928. Cette société offre des capacités globales de gestion des investissements qui couvrent presque tous les segments des marchés mondiaux des capitaux; elle gère actuellement plus d’un billion* de dollars pour le compte d’institutions, fonds communs de placement confiés à un sous-gestionnaire, de plans d’entreprises ainsi que de fonds de dotation et de fondations. La société, qui a lancé son premier hedge fund en 1994, gère aujourd’hui plus de 39 milliards* de dollars américains en investissements alternatifs dans un large éventail de stratégies couvrant tous les types d’actifs. La société basée à Boston gérera le fonds Schroder GAIA Wellington Pagosa sur la base du processus d’investissement en place pour sa stratégie Pagosa existante, dont les actifs en gestion atteignent actuellement plus de 2 milliards de dollars américains. Schroder GAIA Wellington Pagosa alloue à neuf stratégies alternatives sous-jacentes (et vingt-sept gestionnaires de portefeuille) disponibles sur sa plateforme.
Schroder GAIA Wellington Pagosa est un fonds multistratégie conçu pour coller le plus possible à la stratégie Wellington Pagosa offshore existante tout en respectant le cadre réglementaire UCITS. Le fonds alloue à des stratégies macrorégionales, long/short equity, revenu fixe à rendement absolu et marché neutre et cherche à générer des rendements positifs constants au fil des cycles du marché tout en gérant l’exposition au risque de marché et en minimisant les baisses. Le but est d’assurer une exposition aux opportunités alpha offrant le plus haut degré de conviction parmi nos alternatives. «Nous visons à générer un flux de rendement constant orienté alpha sur un cycle de marché complet», indique Dennis Kim, cogestionnaire du fonds avec Christopher Kirk depuis 2012 à Wellington Management. «Et pour atteindre ce résultat, nous avons besoin d’un robuste processus de gestion des risques visant à minimiser les baisses dans les phases de volatilité du marché. C’est pourquoi nous diversifions nos sources de risque et de rendement, en optant pour une exposition à plusieurs types de stratégie et thèmes d’investissement».
«Nous ne sommes pas des généralistes. Notre travail consiste à combiner des stratégies spécialisées et non corrélées qui produiront d’importants avantages de diversification lorsqu’elles sont agrégées au sein d’un portefeuille intégré. Nous optimisons aussi activement notre portefeuille, quitte à ajouter ou à supprimer des stratégies si cela augmente les chances d’atteindre nos objectifs d’investissement», précise Dennis Kim. «Par exemple, nous avons ajouté ces dernières années plus de stratégies quantitatives et neutres vis-à-vis du marché».
* Source: Wellington, données au 31 décembre 2017
Pourquoi multiplier les stratégies dans l’environnement actuel?
«Nous avons connu ces dernières années une période remarquable de bons rendements sur le marché des actions, avec une volatilité exceptionnellement faible. Nous avons connu plusieurs décennies de croissance des obligations et une période sans précédent d’intervention des banques centrales, ce qui a été largement bénéfique à tous les types d’actifs à risque. Ce fut une période carrément idéale pour une exposition bêta prolongée. Mais nous sentons que la dynamique du marché est en train de changer et nous percevons l’émergence de risques dont les clients devraient tenir compte. Nous nous concentrons sur les questions fondamentales suivantes: Comment le marché va-t-il réagir si la politique monétaire passe d’un assouplissement quantitatif à un resserrement quantitatif? Vu le niveau assez élevé des valorisations sur le marché des actions, le risque d’une baisse du marché est-il plus grand? Quel sera l’impact du risque géopolitique et de l’incertitude politique – y compris le risque de mauvais choix politiques – sur la volatilité générale du marché? Un fonds multistratégie comme celui-ci peut contribuer à minimiser la volatilité face à l’incertitude engendrée par ces questions liées à l’avenir. La capacité de l’équipe à réduire le bêta tactique, à investir dans des stratégies neutres vis-à-vis du marché et à trouver des idées pour minimiser les baisses devrait profiter à nos clients. Impossible de prédire ce qui se passera exactement dans les cinq prochaines années, mais nous avons la quasi-certitude que le chemin sera plus chaotique que celui que nous avons connu ces cinq dernières années. Dans ce contexte, nous pensons qu’une approche multistratégie plus diversifiée peut être bénéfique pour le portefeuille des clients, en offrant les avantages de la diversification, une volatilité moindre et un flux de retour moins corrélé aux actifs à risque. Nous pensons que cette stratégie peut aussi apporter une certaine tranquillité d’esprit aux clients dont le portefeuille est composé majoritairement d’actifs à risque. »
Pour plus d’informations sur Schroder GAIA Wellington Pagosa ou sur la gamme complète de la plateforme GAIA de Schroders, n’hésitez pas à contacter l’équipe de Schroders.
Facteurs de risque :
- Risque lié aux ABS et MBS : les titres adossés à des actifs et à des créances hypothécaires peuvent ne pas recevoir l’intégralité des montants dus par les emprunteurs sous-jacents.
- Risque lié au capital / « contingent convertible bonds » (obligations convertibles en actions en cas d’urgence) : le fonds peut effectuer des investissements importants dans des « contingent convertible bonds ». Si la solidité financière de l’émetteur de l’obligation (généralement une banque ou une société d’assurance) s’amoindrit d’une certaine façon, il est possible que l’obligation subisse une perte totale ou importante du capital.
- Risque de contrepartie : la contrepartie d’un instrument dérivé ou d’un autre accord contractuel ou produit financier synthétique peut se trouver dans l’incapacité d’honorer ses engagements envers le fonds, créant potentiellement une perte partielle ou totale pour le fonds.
- Risque de contrepartie / marché monétaire et dépôts : le défaut d’un établissement de dépôt ou d’un émetteur d’un instrument du marché monétaire pourrait générer des pertes.
- Risque de crédit : un fléchissement de la santé financière d’un émetteur pourrait entraîner une perte de valeur partielle ou totale de ses obligations.
- Risque de change : le fonds peut être exposé à différentes devises. Les variations des taux de change peuvent entraîner des pertes.
- Risque lié aux instruments dérivés : un instrument dérivé peut ne pas se comporter comme prévu et entraîner des pertes plus importantes que le coût de l’instrument dérivé.
- Risque lié aux marchés émergents et marchés frontières : les marchés émergents, et notamment les marchés frontières, comportent généralement un risque politique, juridique, de contrepartie et opérationnel accru.
- Risque lié aux actions : les cours des actions fluctuent sur une base journalière, en fonction de plusieurs facteurs, dont notamment des informations d’ordre général, économique, sectoriel ou relatives à la société.
- Risque lié aux évènements : le fonds prendra d’importantes positions dans des sociétés actives dans les fusions, acquisitions, réorganisations et autres évènements d’entreprises, qui peuvent ne pas donner le résultat escompté et entraîner des pertes conséquentes.
- Risque lié aux obligations à haut rendement : les obligations à haut rendement (généralement à notation plus faible ou non notées) sont en principe assorties d’un risque de marché, de crédit et de liquidité plus élevé.
- Risque de taux d’intérêt : une hausse des taux d’intérêt entraîne généralement une baisse des cours des obligations.
- Risque lié à l’effet de levier : le fonds utilise des instruments dérivés à des fins d’effet de levier, ce qui le rend plus sensible à certaines fluctuations de marché ou de taux d’intérêt et peut entraîner une volatilité supérieure à la moyenne et un risque de perte.
- Risque de liquidité : dans des conditions de marché difficiles, le fonds peut être dans l’incapacité de vendre un titre à sa vraie valeur ou de le vendre tout simplement. Ceci pourrait peser sur la performance et obliger le fonds à différer ou suspendre les rachats de ses actions.
- Risque multi gestionnaire : Le fonds alloue du capital à plusieurs stratégies gérées par des gestionnaires de portefeuille distincts qui ne coordonneront pas les décisions d’investissement, ce qui peut entraîner une concentration ou une compensation des expositions aux risques.
- Risque opérationnel : des défaillances au niveau des prestataires de services peuvent entraîner des perturbations dans les transactions des fonds, voire des pertes.
- Risque de vente à découvert : Le fonds pourra prendre des positions qui cherchent à bénéficier de la chute du cours d’un titre. Une forte hausse du cours du titre pourra entraîner des pertes élevées.