La nouvelle ratification de l’accord de Paris sur le climat par les États-Unis marque le début d’une reprise des efforts pour lutter contre le réchauffement de la planète. Il met en lumière la monumentale opportunité d’investissement qu’offre la transition énergétique.
Le changement climatique est peut-être la plus grande menace de notre temps. Le seuil de deux degrés Celsius sur lequel les pays se sont mis d’accord à Paris pourrait être atteint beaucoup plus rapidement, ainsi que le démontre le Climate Progress Dashboard de Schroders. Si les émissions mondiales de CO2 ne sont pas réduites drastiquement, la planète se réchauffera de 3,6 degrés Celsius.
Comme le révèle l’étude menée par les Nations unies, les conséquences à long terme sont désastreuses. Si la température augmente de seulement deux degrés Celsius, des millions de personnes seront régulièrement touchées par des inondations et des pénuries alimentaires. Les scientifiques affirment qu’une catastrophe est imminente si les gouvernements ne prennent pas de mesures drastiques. L’économie mondiale doit se transformer d’urgence en un modèle plus durable, qui saura limiter le réchauffement de la planète à deux degrés.
L’accord de Paris sur le climat tente d’éviter cette catastrophe. La force de l’accord réside dans la coopération entre les 197 pays qui l’ont ratifié, car les gaz à effet de serre ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. Bien que certains critiques affirment que l’accord est un tigre édenté car il ne prévoit pas de sanctions si les pays ne respectent pas les objectifs d’émission, il donne des résultats. L’Union européenne a mis en place une législation climatique ambitieuse. Les États-Unis et la Chine ont uni leurs forces pour lutter contre le changement climatique et ont promis d’être neutres en carbone respectivement d’ici à 2030 et 2060.
Atteindre les objectifs climatiques
Dans son livre How to Avoid a Climate Change Disaster: The Solutions We Have and the Breakthroughs We Need, Bill Gates a récemment calculé que pour atteindre les objectifs climatiques de Paris, nous devons émettre 51 milliards de mètres cubes de gaz à effet de serre en moins chaque année », a déclaré Mark Lacey, responsable du Schroders ISF Global Energy Transition fonds. « La transition vers un monde plus sobre en carbone nécessitera un changement structurel dans la manière dont nous consommons, stockons et distribuons l’énergie. Elle nécessitera à terme un investissement massif de deux milliards d’euros par an. »
Ce montant est gigantesque, mais le momentum est bon. Outre la collaboration internationale résultant de l’accord de Paris, la transition énergétique a également un sens sur le plan économique. Le prix de l’énergie éolienne et solaire est maintenant inférieur à celui de l’énergie du charbon ou du pétrole. Des études menées aux États-Unis révèlent que le stock d’énergies renouvelables actuellement disponible peut fournir 80 à 90 % de l’approvisionnement énergétique. « Bien sûr, il y a des défis à relever », déclare Lacey, « mais historiquement, la rationalité économique a toujours été un facteur décisif. Le fait que l’énergie verte et la production durable soient économiquement viables explique également pourquoi la variante durable de l’indice MSCI World fait mieux que son indice parent. Nous devons commencer à envisager l’investissement différemment. »
La transition énergétique touchant l’ensemble de la chaîne, l’univers du fonds Schroders ISF Global Energy Transition ne se limite pas aux producteurs d’énergie. Il comprend des distributeurs d’énergie, des centrales énergétiques, des spécialistes du stockage et des entreprises technologiques qui facilitent l’utilisation de l’énergie, ainsi que d’autres entreprises. À partir d’un univers d’environ deux mille entreprises dont les ventes sont (partiellement) exposées à la tendance de croissance séculaire, l’équipe d’investissement filtre une liste préférentielle de 150 entreprises, à partir de laquelle est construit un portefeuille bien diversifié de trente à cinquante entreprises dans lesquelles il n’y a pas de place pour les producteurs d’énergie nucléaire et/ou fossile.
Règles traditionnelles abandonnées
Pour la composition du portefeuille thématique, Lacey indique que les règles traditionnelles concernant les régions, les secteurs, les devises et les styles sont abandonnées. Il existe une limite minimale de 250 millions de dollars pour la capitalisation boursière. « Les évolutions technologiques étant rapides, une analyse aussi bien top-down que bottom-up est nécessaire afin d’identifier les gagnants et les perdants. D’un point de vue macroéconomique, les secteurs présentant un potentiel de croissance forte et soutenue sont attrayants. Au niveau de l’entreprise, nous veillons notamment à un flux de trésorerie sain, à la qualité de la gestion et à un bilan sain. »
Transition énergétique mondiale
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