Si la croissance du PIB a certes ralenti au deuxième trimestre, les données de juin suggèrent en revanche qu’un point d’inflexion a été atteint.
La croissance du PIB réel chinois s’est ralentie pour s’établir à 6,2 % en glissement annuel (a/a) au deuxième trimestre, après une performance meilleure que prévue de 6,4 % en glissement annuel au trimestre précédent.
Ce tassement s’explique en partie par la faiblesse des données macroéconomiques en avril et en mai ainsi que par le contrecoup des résultats anormalement bons de mars. Mais maintenant que les distorsions découlant des changements de politique se sont estompées, l’amélioration des données pour le mois de juin est un signe encourageant pour l’activité au troisième trimestre.
Ralentissement de la croissance malgré les mesures de soutien
Les taux de croissance moyens des données à haute fréquence confirment l’information fournie par le PIB : les investissements en immobilisations, la production industrielle, le commerce et les ventes au détail ont tous ralenti au cours du trimestre. La faiblesse des investissements sera au cœur des préoccupations du gouvernement central qui a adopté cette année un train de mesures visant à relancer la machine dans ce secteur.
Pourtant, malgré des réductions d’impôts accordées aux fabricants et un assouplissement des conditions pour les autorités locales, les investissements dans le secteur manufacturier et dans les infrastructures ont été nettement plus faibles au deuxième trimestre. Seuls les investissements immobiliers ont résisté.
Sans doute vers plus de stimulants
L’on se dirige vraisemblablement vers d’autres mesures de stimulation et Schroders prévoit des annonces cette semaine ou la semaine prochaine. Toutefois, l’ampleur de ces mesures sera modeste pour deux raisons :
Premièrement, même si le taux de croissance est le plus faible des deux dernières décennies, il ne met pas encore en péril les objectifs officiels et le gouvernement voudra garder des munitions en réserve en cas de chocs externes plus importants.
Deuxièmement, si les données du trimestre ont été décevantes, la faiblesse a été très concentrée au cours des deux premiers mois. Le mois de juin a été marqué par une forte reprise de la production industrielle et des ventes au détail, ainsi que par un modeste redressement des investissements. Schroders pense qu’une grande partie de la faiblesse du trimestre est le contrecoup de la concentration de l’activité en début de mois de mars, alimentée par l’effet des incitatifs pervers des changements fiscaux et autres à ce moment-là.
Reprise toujours très probable au troisième trimestre
Schroders maintient dès lors ses prévisions de reprise pour le troisième trimestre et s’attend à ce que la banque centrale assouplisse sa politique et à ce que le gouvernement central prenne des mesures fiscales supplémentaires d’ici la fin du mois de juillet. Si l’on agit maintenant, cela devrait contribuer à consolider le point d’inflexion dans les données et à soutenir la croissance jusqu’à la fin de l’année.
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