La disruption modifie notre façon de vivre, supplante les marchés existants et joue un rôle de pionnier dans de nouveaux produits et services dont nous n’imaginions même pas avoir besoin. Et elle représente une opportunité intéressante d’investissement à long terme.
Les entreprises ont toujours dû faire face à la disruption. Mais, ces dernières années, les forces disruptives se sont emballées. Ainsi, la durée de vie attendue d’une entreprise du S&P500 atteint à peine 12 ans, contre 60 en 1950. L’innovation, elle aussi, bat son plein : au cours des trente dernières années, le nombre de demandes de brevets au niveau mondial a triplé. « Cette accélération représente une menace pour les modèles opérationnels confirmés. Elle a modifié le paysage de la concurrence et exerce un impact sur la valorisation des marchés d’actions », déclare Gavin Marriott, Global Equity Product Manager chez Schroders.
Plus large que la technologie
La pression disruptive augmente. Marriot y voit trois raisons. D’abord, la rapidité du progrès technologique dans le domaine de la connectivité, de la puissance de calcul et des mémoires. Ce progrès stimule le développement des données digitales, de l’intelligence artificielle et de l’Internet of things. Ensuite, notre façon de vivre évolue à la vitesse de l’éclair et les modèles opérationnels traditionnels ne fonctionnent plus. « Sans compter les défis sociétaux énormes, comme la crise climatique et l’apparition de pandémies comme la crise du coronavirus, qui chamboulent les industries et les obligent à s’adapter. Les gens et la société doivent s’acclimater, ce qui augmente encore la pression du changement. »
Enfin, quel est le rôle de la technologie ? « En soi, la technologie n’entraîne aucune disruption. Elle joue plutôt le rôle de facilitateur, qui rend possible, par exemple, le développement de produits ou modèles opérationnels innovants, qui, de leur côté, peuvent entraîner la disruption », ajoute Marriott. Il cite l’exemple du géant de l’Internet Amazon. « Amazon a bouleversé le secteur des détaillants et continue à le faire. Bien sûr que la technologie y joue un rôle important, mais Amazon a surtout réussi, grâce à l’innovation technologique, à mettre le client au centre du jeu. La vraie disruption, c’est le recentrage sur le client. Ce n’est pas un hasard si Amazon analyse de près le comportement des clients. Cela lui donne une image parfaite des habitudes du client, de son comportement sur le net, des activités qu’il recherche et, finalement, de ses décisions d’achat. Amazon connaît son client comme personne et sait en tirer le meilleur profit.
Stratégie public-privé
Comment identifiez-vous les entreprises gagnantes dans ce monde en rapide transformation numérique ? Marriott : « Avant tout, nous évaluons l’importance de l’impact potentiel de la disruption sur les modèles opérationnels, le positionnement concurrentiel et, finalement, la rentabilité. Finalement, il s’agit d’un état d’esprit. Parallèlement, nous avons recours à la science des données pour analyser les changements de fondamentaux des entreprises, mais aussi pour trouver où les entreprises considèrent la disruption comme une opportunité ou comme une menace. » Pour l’instant, un gestionnaire d’actifs voit une disruption basée sur l’innovation dans les médicaments basés sur l’ADN et l’ARN, dans le cloud et la cybersécurité, dans les plateformes numériques pour les consommateurs, dans la technologie financière, dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement et celle des clients et des flux.
La stratégie numérique ne rencontre aucune limite géographique ou de capitalisation du marché. « Nous réalisons bien sûr une analyse de la liquidité, ce qui nous empêche d’investir dans toutes les entreprises de petite ou moyenne capitalisation », dit Marriott. « La disruption vient souvent d’entreprises plus petites, et parfois même non cotées en Bourse, qui s’adressent à de nouveaux marchés ou segments. C’est la raison pour laquelle nous développons une stratégie public-privé qui nous permet de donner aux investisseurs l’accès à des entreprises cotées en Bourse mais aussi à certaines parties du marché privé. Cela nous permet d’augmenter les chances de profiter d’un acteur disruptif innovant en dehors de l’industrie. »
Les géants de l’Internet
On retrouve, dans le top cinq du classement de la stratégie numérique de Schroders, les géants Internet bien connus. « Malgré l’énorme historique de croissance affiché par ces entreprises, les perspectives de croissance restent encore très favorables pour les cinq à dix prochaines années. Leur avantage compétitif représente évidemment un levier important. Ces entreprises sont déjà gigantesques, mais cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent encore croître », conclut Marriott.
En savoir plus sur les investissements dans les entreprises qui profitent de l’innovation disruptive ? Visitez la page Web Global Disruption de Schroders.
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