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Le baromètre ING des investisseurs a entamé l’année avec une hausse pour atteindre 108 points. Cette tendance témoigne de l’optimisme des investisseurs en dépit de la faiblesse du marché boursier au cours du mois écoulé. Le goût du risque est à nouveau en hausse, notamment chez les jeunes investisseurs. Les trois quarts des investisseurs n’ont, au mieux, qu’une vision partielle des risques associés à leur portefeuille et un quart d’entre eux ne trouvent pas le sommeil à cause de leurs investissements.

L’immobilier est perçu comme l’investissement le moins risqué et le bitcoin comme le plus risqué, même si les crypto-monnaies sont considérées comme beaucoup moins risquées par les jeunes que par les autres investisseurs.

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Malgré un marché boursier morose, le baromètre ING des investisseurs a atteint 108 points en janvier, après avoir clôturé l’année 2021 à 104 points. Le baromètre se situe donc au-dessus de son niveau neutre de 100 points, ce qui témoigne d’un certain optimisme chez les investisseurs belges.

Pour 40 % des jeunes investisseurs, le moment est propice à la prise de risque

Les attentes relatives à l’économie belge se sont améliorées en janvier, 33 % des répondants tablant sur une reprise au cours des trois prochains mois, contre 28 % qui prévoient une détérioration de la situation. Cela constraste avec la situation de décembre où les avis pessimistes étaient encore majoritaires. Les prévisions pour les marchés boursiers sont également en hausse. C’est ainsi que 36 % des investisseurs s’attendent à une progression des marchés boursiers dans les mois à venir, contre 24 % qui craignent une baisse. De nouveau, c’est une amélioration par rapport à décembre où l’humeur était moins positive : on comptait seulement 29 % d’optimistes à propos des marchés boursiers et 31 % de pessimistes.

« Il semble que les investisseurs considèrent que la baisse du marché boursier en janvier n’était qu’un repli temporaire, et non le début d’une tendance à la baisse. Cela se traduit également dans l’état d’esprit des investisseurs. Ils sont à nouveau un peu plus nombreux à penser que c’est le bon moment pour investir dans les actions, tandis que l’enthousiasme déjà très modéré pour les obligations faiblit encore »

Les investisseurs plus jeunes (<45 ans), en particulier, considèrent que le moment est propice pour investir dans des secteurs plus risqués. C’est le cas pour près de 40 % d’entre eux, alors que seulement un cinquième des investisseurs plus âgés partagent cette opinion.

Les investissements, source d’insomnie pour un quart des Belges

Les investisseurs ne sont pas toujours conscients du risque qu’ils assument. En effet, 12 % d’entre eux reconnaissent ne pas avoir la moindre idée des risques qu’ils prennent dans leur portefeuille et 64 % avouent n’avoir qu’une idée partielle des risques liés à leurs investissements. Il est frappant de constater que près de 30 % des investisseurs masculins déclarent être capables d’évaluer pleinement le risque qu’ils prennent, alors que ce chiffre est légèrement inférieur à 20 % pour les femmes.

En outre, près d’un quart des investisseurs ne trouvent pas le sommeil à cause de leurs investissements. Ce chiffre est en moyenne de 21 % pour les hommes et de 27 % pour les femmes. Ce constat est encore plus marqué auprès des investisseurs de moins de 45 ans qui sont un tiers à souffrir d’insomnie à cause de leurs investissements.

« Cela pourrait s’expliquer par le fait que cette classe d’âge a tendance à prendre plus de risques, ce qui implique qu’une plus grande partie de leur patrimoine est soumise à des fluctuations importantes » Peter Vanden Houte.

L’enquête indique que 62 % des répondants qualifient de risqué un investissement susceptible de fluctuer fortement en cours d’année. Seuls 9 % voient les choses différemment. La majorité des Belges qui investissent sont conscients de l’existence d’un lien entre le risque et le rendement : 52 % des investisseurs sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle celui qui investit dans des actifs plus risqués obtient généralement des rendements plus élevés à long terme. 14 % seulement ne sont pas du tout d’accord.

20 % des jeunes considèrent que le bitcoin n’est pas un investissement risqué

Lorsque les investisseurs belges sont invités à évaluer le risque des différentes formes d’investissement, c’est l’immobilier qui arrive en tête des investissements les moins risqués. Seuls 8 % considèrent que cet investissement présente un risque, tandis que 66 % le considèrent comme pratiquement sans risque. L’or physique est également vu comme un investissement sûr : 49 % pensent qu’il s’agit d’un placement peu risqué, alors que seulement 14 % sont d’un avis contraire. Les actions, en revanche, représentent un investissement risqué aux yeux de 54 % des investisseurs.

Seuls 11 % pensent le contraire. On observe que les femmes considèrent plus que les hommes que les actions sont plus risquées (59 % contre 50 %), et un écart similaire peut être observé entre les francophones et les néerlandophones (60 % contre 50 %). Enfin, 65 % estiment que le bitcoin est un investissement risqué, alors que seulement 7 % ne sont pas de cet avis. Seuls les investisseurs de moins de 35 ans ont une peur plus modérée du bitcoin.

Un investisseur sur cinq dans cette tranche d’âge le considère comme un investissement à faible risque. Seuls 19 % des personnes de ce même groupe-cible décrivent le bitcoin comme un investissement à très haut risque, alors que dans toutes les autres tranches d’âge, le pourcentage oscille entre 36 % et 56 %.

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