Beursvloer, Wall Street
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Les investisseurs cèdent massivement leurs positions en actions tout en investissant considérablement dans les obligations. Et pourtant, il s’agit d’une bonne nouvelle pour les investisseurs en actions. Des données historiques indiquent que cet événement annonce de très bons rendements d’actions. 

C’est ce qu’il ressort du graphique publié par AllianceBernstein (AB). Il y est démontré que si la différence d’afflux entre les fonds d’actions et d’obligations mondiaux est inférieure à la normale de plus de deux écarts types, il en résultera de bons rendements d’actions sur une période de six à douze mois. 

L’écart type est de -3

Lors d’une situation similaire en juin 2016, il était ainsi question d’un rendement d’actions mondiales de 7 % sur 26 semaines et de 18 % sur 52 semaines. En juin 2009, alors que l’écart type était également de -2, le rendement d’actions s’élevait à 24 % sur 26 semaines et à 18 % sur 52 semaines. 

AB souligne qu’il est désormais question d’un écart type de -3. Il s’agit du niveau le plus bas depuis le début de la collecte des données il y a 15 ans. 

Cette tendance historique s’explique par le fait que les actions sont vendues sur un trop large front, ce qui aboutit par conséquent à un niveau inférieur aux attentes collectives du marché concernant les actions, écrit AB

Ne suivez pas le troupeau

Bien que le marché soit en phase haussière depuis 11 ans maintenant, l’équipe gestion de portefeuille de la maison américaine ne croit pas que cette période favorable soit déjà derrière nous. Pour appuyer sa position, elle se réfère à cinq indicateurs qui en annonçaient la fin en 2000 et 2007 et qui sont absents du marché actuel. À l’époque, il était entre autres question d’importants flux sur les marchés des actions, de nombreuses fusions et acquisitions, d’émissions d’actions en bourse, d’une évolution vers des actions cycliques et d’une augmentation de spreads de crédit. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, bien qu’AllianceBernstein souligne qu’il existe maintenant d’autres défis, comme les risques politiques.

En conclusion : pour un investisseur, ce n’est peut-être pas le bon moment de suivre le troupeau vers la sortie. En revanche, il est bel et bien question d’un cycle qui montre des signes d’usure. C’est pourquoi, en tant qu’investisseur, il serait judicieux de se tourner vers des actions de haute qualité qui ont déjà généré des bénéfices par le passé.

En outre, selon l’équipe de gestion de portefeuille d’AB, les investisseurs devraient appliquer une stratégie flexible visant à redresser le marché des actions, tout en se prémunissant contre une éventuelle (nouvelle) récession. 
 

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