Chez BNP Paribas Fortis Private Banking, les investissements durables ont franchi une ligne magique au cours des derniers mois : ils représentent déjà plus de la moitié du total des actifs sous gestion.
Chez BNP Paribas Fortis Private Banking, déjà 52 % des actifs sous gestion sont des investissements durables. Un énorme bond en avant a donc été effectué ces derniers mois : à la fin de l’année dernière, le taux de pénétration de l’ISR était encore de 38 % (contre 12 % sur le marché belge large). Il s’agit notamment d’investissements qui ont reçu le label de durabilité de Febelfin (y compris des fonds, des produits d’assurance et des produits structurés). Le segment des investissements durables comprend également les actions et les obligations ayant reçu au moins 5 trèfles sur une échelle de 10, une méthodologie interne visant à refléter le niveau de durabilité d’un investissement.
« La forte augmentation des investissements durables en 2020 prouve qu’il y a une plus grande demande pour ce type d’investissements. En outre, les meilleures performances et la hausse des marchés en 2020 jouent également un rôle à cet égard », déclare Stéphane Vermeire, general manager Private Banking & Wealth Management chez BNP Paribas Fortis. « En outre, le nombre de produits ISR a augmenté, conformément à notre ambition de rendre notre offre totalement durable. Par exemple, certains fonds importants ont reçu le label Febelfin, comme le fonds BNPPF Wealth Sustainable à l’été 2020. »
Clients Wealth Management
Les investissements durables ont également le vent en poupe chez les clients Wealth Management. « Surtout chez les millennials, on constate une demande croissante en matière d’investissements durables et d’impact », déclare Vermeire. Néanmoins, la pénétration de l’ISR y est historiquement moins importante que dans les autres segments de clientèle. En effet, ces clients ont accès à un large éventail de solutions d’investissement, dont le private equity, les trackers ainsi que les actions et obligations individuelles. « Il n’y a pas toujours eu de définition de leur durabilité », souligne Vermeire.
Mais maintenant que le fonds stratégique Wealth Management a également obtenu le label de durabilité, un mouvement de rattrapage a commencé ici également. De plus, MyImpact, un outil numérique dans lequel les clients peuvent indiquer leurs préférences et priorités en matière d’impact, sera également lancé en Belgique au début de l’année 2021. L’outil est déjà opérationnel en France, au Luxembourg, aux États-Unis, en Suisse et en Pologne. Les clients qui utilisaient cet outil à l’époque choisissaient invariablement des produits ayant un impact positif.
Meilleur reporting
L’un des objectifs importants pour 2021 est également le lancement de l’‘extra-financial reporting’. Vermeire : « Jusqu’à présent, le terme ‘reporting’ désignait principalement le reporting financier. Dans le courant de l’année 2021, nous voulons également informer les clients qui optent pour un investissement ESG concernant les caractéristiques de durabilité de leur investissement. » Pour les fonds ESG, l’objectif est d’informer les clients sur les résultats de ces fonds en termes d’environnement, de responsabilité sociale et de bonne gouvernance, et de les comparer dans chaque cas à leur indice de référence. En termes d’impact environnemental, la banque a également l’intention de refléter les émissions de CO2 de ces fonds et de les comparer à nouveau avec leur indice de référence. Pour les mandats ISR, la banque souhaite aller encore plus loin, notamment en donnant aux clients un meilleur aperçu de la stratégie de durabilité et des objectifs de leurs investissements.
La banque anticipe également la nouvelle vague de réglementations européennes. « Celle-ci permettra de disposer de chiffres et d’indicateurs encore meilleurs pour mesurer la durabilité au cours des deux ou trois prochaines années », déclare Vermeire. Les premières initiatives visant à améliorer l’information seront lancées dans le courant de l’année 2021, mais le projet global s’étendra sur plusieurs années. »