Philippe Benijts
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C’est la simplicité qui prime pour DDEL Portfolio Solution, gestionnaire d’actifs indépendant qui applique, depuis deux décennies, la formule de l’investissement passif. « Nous investissons exactement de la même manière que nos clients », affirment les conseillers financiers de la maison, Philippe Benijts et Olivier Celis.

« Je n’avais pas le sentiment d’être réellement en mesure d’aider les gens. Les conflits d’intérêts étaient trop importants, et j’avais plus l’impression d’être un responsable événementiel qu’un gestionnaire de portefeuilles », se remémore Philippe Benijts à propos de l’époque où il travaillait dans une banque privée. Un sentiment partagé par son collègue chez DDEL, Olivier Celis, entretemps lui aussi devenu fervent non-partisan de la gestion active. « De nombreuses études démontrent que l’on a peu de chances d’obtenir une performance alignée sur l’indice de référence avec la gestion active, qui engendre en outre des frais bien trop élevés. Il est en revanche indiscutable que la gestion passive le permette. »

Notre propre cuisine

DDEL Portfolio Solution a vu le jour il y a dix-neuf ans en réponse à un problème personnel rencontré par les trois fondateurs. « Leurs enfants ne s’intéressaient pas du tout aux finances, et cela les préoccupait », explique Philippe Benijts. « Les fondateurs n’ont pas trouvé de solution qui leur convenait, ils ont donc créé eux-mêmes le gestionnaire idéal pour leurs familles. Cette vision est restée notre fil rouge. En tant que collaborateurs, nous investissons de la même manière que nos clients. Ce que nous ne trouvons pas suffisamment bon pour nous ne se retrouvera pas non plus dans les portefeuilles des clients. Nous payons en outre le même prix que nos clients : we eat our own cookings, and we pay for it. »

Les portefeuilles avec lesquels DDEL investit passivement sont structurés de façon très simple : un fonds en actions et deux fonds en obligations. « Depuis le premier jour, nous avons pour idée de base une extrême diversification mondiale. La seule raison pour laquelle nous incluons si peu de fonds, c’est que cela crée un rendement simple », précise Olivier Celis. « Le fonds en action compte 13 000 positions, avec le MSCI All Country comme indice de référence. Nous surpondérons les actions de valeur, les petites capitalisations et les titres rentables. Les actions de ce type ont historiquement généré de plus hauts rendements, et nous pensons qu’elles continueront à le faire dans le futur. » 

« Le fonds que nous utilisons aujourd’hui, le World Equity Fund, existe depuis 2012 en tant que solution unique », poursuit Philippe Benijts. « Nous avions auparavant besoin de six ou sept fonds pour réaliser cette réplication mondiale. Le fait que tout soit désormais réuni en un seul fonds nous permet d’exclure en partie le comportement émotionnel de nos clients. Ils ne le remarquent pas, mais cela contribue à leur rendement. Les fonds obligataires comptent au total environ 500 obligations mondiales de très grande qualité et de courte durée. » 

Marketing et publicité : 0 euro

Avec trois fonds seulement dans le portefeuille, les collaborateurs de DDEL sont parfois interrogés quant à leur valeur ajoutée. « Nous aidons nos clients au niveau émotionnel, par exemple en achetant un peu plus d’actions malgré leurs réticences lorsque les choses vont mal. Notre approche est claire et applicable à tout moment, et nous pouvons ainsi maintenir les portefeuilles sur les rails, même dans les moments difficiles », affirme Philippe Benijts. « L’un des aspects les plus importants est le rééquilibrage des portefeuilles, qui est très peu coûteux grâce à notre façon de travailler. Nous avons également un pouvoir de négociation assez fort vis-à-vis des trois banques dépositaires parmi lesquelles nos clients peuvent choisir. Concernant les droits de garde, les frais les moins élevés sont à 0,05 %. Une transaction coûte en outre 80 euros maximum. Votre investissement chez nous vous coûtera au total 240 euros maximum, quel que soit le dépôt, et nous n’appliquons aucuns frais d’entrée ni de sortie. Notre commission de gestion s’élève à 45 points de base par an pour le premier million, et 25 points de base pour tout ce qui excède ce montant. » 

« Bien entendu, vous pouvez investir dans des ETF sans notre aide, avec moins de frais à la clé, mais il y en a tellement ; il faut savoir choisir les bons, y compris du point de vue fiscal », précise Olivier Celis. « Nous élaborons un plan à long terme avec nos clients, les circonstances de la vie évoluant sans cesse. Nous passons beaucoup de temps à établir le profil de nos clients, en fonction de leurs objectifs. Il est par ailleurs très difficile pour beaucoup de gens d’investir seuls. Ils ont besoin d’une sorte de coach, en particulier lorsqu’il s’agit de sommes importantes. Notre façon de travailler vise avant tout à tranquilliser nos clients vis‑à‑vis de leur patrimoine. » 

DDEL attache enfin une grande importance à son statut de gestionnaire indépendant. « Nous ne voulons aucun conflit d’intérêts avec nos clients. Pas d’incitations, pas de rétrocessions, ni de la part des gestionnaires de fonds, ni de la part des banques », souligne Philippe Benijts. « Il est à noter qu’environ 20 % de notre clientèle se compose de banquiers. Le fait que les professionnels de la finance croient en notre système en dit long. Notre budget marketing et publicitaire est de zéro euro. Chez nous, pas de tournoi de golf ni d’opéra : nous nous focalisons exclusivement sur les rendements. » 
 

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