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La plateforme télé et vidéo en ligne Choice souhaite entrer en bourse d’ici quelques semaines. Les préparatifs sont en cours. Cette plateforme B2C dispose d’un marché potentiel très étendu.

Bart van Coppenolle (photo) est copropriétaire de la plateforme média Choice, sur laquelle les utilisateurs peuvent créer leur propre play-list avec du contenu vidéo et la partager avec leurs amis. Investment Officer a rencontré cet entrepreneur qui compte déjà à son actif plusieurs entreprises couronnées de succès telles que Metris.

« Choice est en réalité un guide télé gratuit. Les utilisateurs peuvent sélectionner leurs propres choix parmi toute une série de vidéos en ligne. Cela se fait d’une manière spécifique qui permet de partager des listes de lecture. Un peu comme sur Spotify. On peut choisir ce que l’on aime sur l’écran et faire des recommandations sociales à d’autres utilisateurs. La plateforme est également accessible sur différents appareils. C’est l’offre gratuite.

De plus, on peut vendre ou proposer du contenu. C’est donc aussi une plateforme commerciale qui rappelle le service d’achats collectifs Groupon. Actuellement, l’accent est mis sur l’internet haut débit à grande échelle en Flandre, que les utilisateurs peuvent acheter à moitié prix. »

Business model

Bart Van Coppenolle a greffé le business model de Choice sur celui de géants technologiques comme Alphabet et Facebook. « Leur façon de gagner de l’argent est comparable à notre modèle d’entreprise. Les utilisateurs entrent en contact avec certaines communautés et cela nous rapporte de l’argent. Dans la pratique, c’est bien plus large que les spots publicitaires à la télévision. Il s’agit de liens sponsorisés, dans notre cas des canaux. À terme, si le nombre d’utilisateurs gratuits augmente suffisamment, nous pourrons donc gagner de l’argent. À court terme, tant que nous n’aurons pas atteint plusieurs millions d’utilisateurs, nous gagnerons également de l’argent en demandant des commissions ou des droits de licences sur le contenu proposé via notre plateforme. Nous démarrons avec une base de produits de télévision pour le marché flamand. »

Entrée en bourse

L’entrée en bourse de Choice est évidemment très attendue. « Nous en sommes à la dernière phase des préparatifs. Nous avons introduit la demande d’admission pour Euronext Access avec notre cabinet d’avocats et notre Listing Sponsor. Avant l’entrée en bourse, des unités pré-IPO seront également proposées en placement privé. Depuis la semaine passée, une tranche retail fructueuse est également proposée au public. La cotation directe suivra.

Les unités comprennent 25 actions de Choice SA et 1 action de la coopération qui permet d’obtenir internet à prix réduit. Cela génère un coupon mensuel qui permet de bénéficier de droit d’internet meilleur marché ou que l’on peut revendre à 2,5 euros. Si la demande en internet bon marché est assez élevée, vous obtiendrez donc un rendement mensuel en espèces de 2,5 euros. Pour les investisseurs sur le long terme, le coupon est déjà suffisamment élevé pour justifier le prix, puisqu’ils récupèrent d’emblée leur mise avec le rendement en cash. Dès la cotation, les investisseurs à court terme  pourront vendre chaque mois les sorties des unités et leurs actions correspondantes Choice SA en bourse, en perdant néanmoins leur coupon et le rendement en espèces associé. » 

Structure juridique

La structure sociétaire de Choice repose sur trois entités. Bart Van Coppenolle : « Une société anonyme cotée en bourse, qui possède tous les droits et assure l’activité économique, une société coopérative non cotée en bourse, qui organise l’avantage en nature et émet le coupon et enfin, une unité unique émise par la fondation qui chapeaute ces entités. 

La fondation qui émet les unités et ses filiales détiennent un peu plus de 40 % des actions. Le management détient un peu plus de 10 % des actions et contrôle également la fondation. Le reste des actions est aux mains de capital-risqueurs et du public. 

L’internationalisation est clairement la prochaine étape. Après la Flandre, nous commencerons par approcher la Wallonie, puis les Pays-Bas, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et même les États-Unis. En Asie, nous commencerons par Singapour en tant que pôle. Nous devrions ainsi bénéficier d’un runway suffisant pour notre croissance. »
 

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