Jan Vergrote, responsable de la stratégie d’investissement chez Belfius, se méfie des obligations d’État pures.
Jan Vergote : « Nous assurons une bonne diversification au sein de nos obligations, loin des obligations d’État pures. Nous proposons ainsi un bel éventail de placements structurés, d’obligations à haut rendement et d’obligations des pays émergents.
Nous avons récemment apporté des modifications à ces dernières : nous reportons pour un certain temps l’achat d’obligations des pays émergents en monnaie locale au profit d’obligations des pays émergents en monnaie forte, à savoir le dollar.
La raison de notre attentisme est que les pays émergents baissent également leurs intérêts, ce qui pourrait peser temporairement sur leur monnaie locale. Nous recommandons un passage partiel aux monnaies fortes pour les personnes qui ont des positions importantes dans les obligations des marchés émergents en monnaie locale. Ensemble, elles représentent environ 15 % de nos obligations.
En raison des faibles intérêts sur les obligations d’État, les obligations européennes à haut rendement offrent toujours un avantage intéressant en matière d’intérêts. Le risque associé à ce type de produit est actuellement limité. En revanche, les obligations américaines à haut rendement ont été pénalisées par un éventuel effet de change, ce qui les rend un peu moins attractives.
En ce qui concerne nos placements structurés, nous nous adaptons aux taux d’intérêt modifiés. Si vous optez pour une protection explicite de capital, vous savez par définition que vous perdez de l’argent en matière de pouvoir d’achat futur.
Pas d’intérêts combinés à une hausse du coût de la vie entraîne un appauvrissement. C’est pourquoi nous proposons des solutions alternatives au sein de notre offre, avec peu ou très peu de risques pour le capital à l’échéance (jusqu’à 90 et 95 % de protection de votre capital initial). Si vous ne voulez courir qu’un risque très limité sur votre capital, vous trouverez ici la solution parfaite. »
Conclusion
Un portefeuille bien diversifié et équilibré reste essentiel. Nous optons donc pour un équilibre parfait entre rendement (actions) et sécurité (obligations). Nous préférons toujours les fonds mixtes de type « Medium » (et pourquoi pas directement durables ?), qui investissent 50 % en actions et 50 % en obligations.
Jan Vergote : « Ciblez une exposition de 45 % à l’Europe, 35 % aux États-Unis et 15 % aux pays émergents dans votre volet actions. »