
Depuis son ouverture fin novembre 2023, le bureau de Delen Private Bank à Charleroi a vu son actif sous gestion doubler. « Que vous soyez fonctionnaire, employé, retraité, tout le monde est bienvenu chez Delen »
Le bureau de Delen Private Bank à Charleroi a passé le cap de sa première année d’existence. À cette occasion, ses responsables, Geoffrey Chatelain et Vincent Claerhout, partagent leur bilan et dévoilent leurs ambitions pour l’avenir de la banque.
Dans le sillage historique de Delen
Pourquoi ouvrir un bureau à Charleroi ?
« De par l’origine anversoise de la banque, la majorité des bureaux se trouve dans le nord du pays. Quand on prend une carte de la Belgique et que l’on pointe les quinze bureaux qui s’y trouvent, on voit qu’il reste encore de la place. La banque a la volonté de se rapprocher de ses clients. Notre but est d’avoir la distance la plus proche possible entre nos bureaux et le domicile ou le lieu de travail de nos clients. Nous souhaitons être à 30 minutes maximum. »
« Dans le groupe AvH, la banque Van Breda est aussi assez active au niveau du Hainaut. C’était donc assez logique de se rapprocher d’elle. Cela permet d’aller capter des clients qui sont plutôt dans des banques traditionnelles et qui souhaitent rejoindre Delen. »
Quel regard portez-vous sur cette première année ?
« L’une des premiers challenges c’est le développement de c’est la notoriété de la banque. Nous avons eu la chance de participer dès le départ à certains événements de networking où nous nous sommes présentés en tant que représentants de Delen. Tout de suite, nous avons reçu un très bon accueil. C’était une bonne surprise. Les gens nous percevaient déjà comme une banque professionnelle et consciencieuse. »
En quoi l’approche francophone diffère de l’approche néerlandophone ?
« L’approche est vraiment similaire. Notre but est d’accompagner au mieux nos clients dans leur gestion de patrimoine et dans sa transmission, que ce soit à Gand, à Knokke, à Charleroi ou à Namur. Je pense que l’on a beaucoup de chance chez Delen, parce qu’il y a une stratégie nationale, mais chaque bureau a énormément de latitude en termes de marketing, de visibilité et de partenariat local. »
« L’ensemble de la banque se réunit lors d’un call hebdomadaire, tant dans la partie francophone que dans la partie néerlandophone. Tous les sujets sont abordés : l’organisation, les marchés… Tout le monde est au courant à la même minute de la même information. En marge de cela, nous voyageons d’un bureau à l’autre. Le plus important, c’est d’avoir cet esprit d’équipe, cette culture d’entreprise qui nous est chère et qui permet de véhiculer les valeurs de la banque. »
Pas de callcenter
Comment décririez-vous la signature Delen ?
« Certains de nos concurrents demandent un montant minimum allant de 250.000 à 1 million d’euros. Nous nous attelons plutôt à un projet de vie qu’à un projet de montant. Lors des entretiens, nous voyons ce que le client est à même d’accepter : une volatilité de marché plus ou moins importante, par exemple. Nous sommes spécialisés dans la gestion discrétionnaire, mais aussi et surtout dans la planification et la structuration patrimoniale. »
« Là où les grandes banques ferment ou ont tendance à plutôt orienter leurs clients vers des call centers, des services en ligne, les nôtres apprécient particulièrement ce contact personnalisé et accessible. »
« Quand quelqu’un rentre dans la famille Delen, c’est aussi pour s’occuper de sa famille au sens large du terme. Nous avons des clients qui sont chez Delen depuis des générations. Nous organisons d’ailleurs la Delen Académie qui nous permet d’accueillir les enfants de nos clients à partir de 18 ans, pour les sensibiliser au fonctionnement des marchés financiers. »
Quid de l’équilibre entre la proximité physique et l’ère numérique ?
« Une entreprise qui n’investit pas dans la recherche et le développement recule : il faut vivre avec son temps. Notre ADN c’est recevoir les clients au bureau, d’être proche d’eux, mais nous sommes en 2025. Ces derniers se doivent de pouvoir avoir une information claire et transparente à distance. Il y a quelques semaines, nous avons ouvert un compte pour une cliente qui se trouvait sur un bateau en Antarctique. Grâce à notre application, tout a pu être réalisé à distance. »
Croissance pérenne
« Nous avons démarré en septembre 2023, à trois. Aujourd’hui, nous comptons un business développer supplémentaire ainsi qu’un juriste. Nous poursuivons notre croissance en Wallonie et ouvrirons un bureau à Wavre en avril. »
« Nous sommes satisfaits, nous avons doublé les actifs sous gestion depuis le démarrage du bureau. Nous contribuons donc à la croissance pérenne du groupe. Au 31 décembre 2024, Delen gérait 66,9 milliards d’euros d’actifs. Nous avons régulièrement des clients qui nous recommandent. »
« Dans le secteur bancaire, on est souvent poussés par des objectifs chiffrés. C’est l’inverse chez Delen. Nous sommes une entité excessivement simple, qui n’est pas dans la volonté de vouloir absolument croître, croître, croître. Le principal, c’est la sérénité et la pérennisation de la relation. »