vrouwen en geld
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Une enquête d’ING Belgique vient confirmer le cliché : les femmes préfèrent les investissements moins risqués, ce qui se traduit par le choix d’options d’investissement moins rémunératrices à terme.

Les femmes sont de toute façon moins enclines que les hommes à investir, selon une étude de consommation réalisée par ING Belgique : environ 50 % des hommes ont investi une partie de leur épargne, contre 40 % des femmes.

Les femmes qui investissent semblent également vouloir prendre moins de risques que les hommes. Selon les données des clients d’ING Belgique, les femmes ont plus souvent un profil défensif (avec une prédominance d’obligations) et moins souvent un profil orienté vers les actions. Ainsi, chez ING, seules 17 % des femmes qui investissent ont un profil de risque dynamique ou actif, contre 27 % des hommes.

Graphique : profils des investisseurs par sexe

ING grafiek beleggen en gender 1
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Casino

Autre indication : l’enquête d’ING sur les investissements menée auprès de 2000 Belges montre que les femmes sont moins nombreuses que les hommes à investir dans des actions ou des ETF, alors qu’elles sont aussi nombreuses que les hommes à investir dans des obligations.

Les femmes sont donc plus susceptibles de préférer des options d’investissement moins risquées et, à tous les âges, elles semblent également moins susceptibles d’opter pour des secteurs risqués que les hommes. Selon l’enquête, 42 % des femmes assimilent la Bourse à un casino, contre 27 % des hommes. Ainsi, deux femmes sur cinq assimilent l’investissement en actions à un pur jeu d’argent où leurs économies sont mises en jeu.

Fait remarquable, les résultats de l’enquête sont très similaires à ceux de l’étude ING de 2019. « Le monde a changé depuis, mais rien n’a évolué en ce qui concerne la différence entre les hommes et les femmes en matière d’investissement : les femmes investissent toujours moins que les hommes, et lorsqu’elles investissent, elles le font avec plus de prudence que les hommes », concluent les chercheurs.

Graphique : enquête sur l’investissement ING Belgique
 

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Comment investissez-vous actuellement ou avez-vous investi par le passé ? (% des personnes interrogées, plusieurs réponses possibles)
Source : ING Invest Survey

L’appauvrissement par l’inflation

L’aversion des femmes pour le risque n’est pas sans conséquences financières, avertit Charlotte de Montpellier, économiste chez ING. Ces dernières sont plus susceptibles d’opter pour des solutions sûres mais moins rémunératrices, ce qui rend leur patrimoine moins performant sur le long terme.

« Dans un monde où l’inflation restera plus élevée qu’auparavant, laisser son épargne « dormir » dans une solution d’épargne, sur un compte ou en liquide équivaut à s’appauvrir », écrit Mme De Montpellier. « L’inflation est plus que jamais le cauchemar de l’épargnant et entraîne une perte importante, mais sous-estimée, du pouvoir d’achat de nos actifs. En conséquence, l’écart de richesse entre les hommes et les femmes demeure et risque de se creuser au fil du temps. »

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