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Le baromètre ING des investisseurs a fortement progressé en décembre, mais il se situe encore juste en dessous du point neutre, à 99 points. Même si une majorité des répondants craint qu’il faille attendre au moins jusqu’en décembre pour pouvoir maîtriser la pandémie, l’investisseur belge ose prendre plus de risques. Enfin, l’immobilier est à nouveau en tête de liste des investissements dont le rendement attendu est le plus élevé en 2021 selon les répondants.

Le baromètre ING des investisseurs est passé de 87 à 99 points en décembre, bouclant ainsi l’année juste en dessous du niveau neutre des 100 points. Le malaise économique semble avoir perdu de son intensité. C’est ainsi que 26 % des répondants estiment que le climat économique s’est amélioré au cours des derniers mois, soit le pourcentage le plus élevé depuis février 2020, juste avant la crise du coronavirus. Toutefois, 53 % des personnes interrogées considèrent toujours que l’économie belge a évolué de manière moins positive durant ces derniers mois. Heureusement le nombre de pessimistes concernant les perspectives futures est en baisse: 41 % des personnes interrogées prévoient une nouvelle détérioration de la situation économique, contre 50 % en novembre. Néanmoins, 67 % des investisseurs s’attendent à ce que le chômage augmente au cours des six prochains mois, contre 11 % qui s’attendent à une baisse et 18 % qui tablent sur un statu quo.

Les bonnes performances des marchés boursiers depuis l’annonce des vaccins contre la Covid-19 ont également stimulé l’intérêt des investisseurs belges pour la bourse. C’est ainsi que 37 % des personnes interrogées anticipent désormais une hausse de la bourse belge dans les trois prochains mois (30 % redoutent une baisse). Cette proportion était de 27 % en novembre et de 13 % seulement en octobre. L’appétit pour le risque a également progressé. Pour 31 % des répondants, le moment semble opportun pour investir dans des secteurs plus risqués ; ce qui est le pourcentage le plus élevé depuis avril 2015.

La pandémie ne sera pas encore maîtrisée d’ici l’été

En novembre, l’annonce de vaccins efficaces a probablement eu un impact positif sur les prévisions économiques. La question reste bien sûr de savoir combien de temps il faudra avant qu’un nombre suffisant de personnes soient vaccinées pour réduire l’impact du virus. 23 % seulement des répondants pensent que la tâche sera terminée d’ici la fin du mois de juin. Et, pas moins de 54 % des personnes interrogées craignent de devoir attendre jusqu’à fin décembre au plus tôt pour que l’immunité collective soit atteinte !

Par ailleurs, les consommateurs craignent de voir les prix augmenter une fois la pandémie terminée. Ils ne sont pas moins de 51 % à en être convaincus. Pour 26 % des répondants, la fin de la pandémie n’aura pas de répercussions sur les prix, tandis que les autres répondants pensent que les prix vont baisser, vont augmenter ou ne répondent pas à la question.

L’immobilier et l’industrie pharmaceutique en haut du classement

En début d’année, il est toujours intéressant de sonder les attentes des investisseurs. Pour ce qui est de l’évolution des taux d’intérêt, les Belges se font peu d’illusions : à peine 11 % pensent que les taux d’intérêt sur les comptes d’épargne augmenteront en 2021, alors que 39 % pensent qu’ils baisseront encore, et que 44 % s’attendent à des taux d’intérêt stables. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que seuls 3 % des investisseurs pensent que les liquidités constitueront le meilleur investissement cette année. Pour 28 % des répondants, l’immobilier sera le placement le plus rentable cette année, suivi par les actions ou les fonds d’actions (24 %), l’or (18 %) et les obligations ou les fonds d’obligations (6 %). Curieusement, pour les néerlandophones, les actions occupent la première place (30 %), tandis que du côté francophone, seuls 16 % voient dans les actions le meilleur investissement de 2021, et c’est l’immobilier qui recueille le plus de suffrages (31 %).

Si l’on évoque les secteurs qui seront les plus performants au cours des trois prochaines années, le secteur pharmaceutique arrive en tête des réponses des investisseurs, ce qui n’est pas vraiment surprenant compte tenu de la pandémie actuelle. La technologie arrive en deuxième position et le secteur des services publics décroche la médaille de bronze dans le palmarès des secteurs les plus prometteurs.

 

 

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