Le 16 mai 2019, KBC a annoncé que le Comité de direction avait lancé un exercice interne à l’échelle du groupe afin d’optimiser et de simplifier davantage le modèle de gouvernance au niveau du management (Top 40/Top 300) et les processus décisionnels. Aujourd’hui, KBC donne plus de détails sur la poursuite de cet exercice, qui vise à améliorer l’efficacité et l’agilité du siège et des fonctions support de KBC en Belgique.
Depuis l’annonce de la révision du modèle de gouvernance au niveau du management (Top 40/Top 300) le 16 mai 2019 (voir communiqué de presse du 16 mai 2019), les directeurs (généraux) de KBC Groupe ont concrètement défini comment ils vont améliorer encore l’efficacité opérationnelle de leurs départements respectifs et ainsi porter le niveau de service aux clients à un niveau encore supérieur.
La stratégie et les gains d’efficacité qui en résultent ont été définis dans des plans, dont la mise en œuvre débutera en septembre de cette année. Les changements comprennent le déménagement de certains départements, de certaines sections et d’employés, y compris aussi bien l’augmentation que la diminution du nombre d’ETP (équivalents temps plein) dans les départements concernés. En Belgique, les changements seront implémentés à partir de septembre 2019 jusqu’à fin 2022. La réduction du nombre d’ETP sera entièrement compensée par des départs naturels (retraite, départ naturel, etc.), qui a dépassé 500 ETP par an ces dernières années. Par conséquent, aucun plan de licenciement collectif obligatoire ni plan de départ collectif n’est prévu ou requis.
Concrètement, au cours des trois prochaines années, les changements se traduiront par :
- une réduction des effectifs de 1400 collaborateurs de KBC en Belgique (siège social, fonctions support et réseau d’agences en Belgique), dont 300 fonctions seront assurées dans les centres de services partagés de KBC à Brno (République tchèque) et Varna (Bulgarie).
- une résiliation des contrats avec 400 sous-traitants externes (principalement dans des fonctions informatiques ou intérimaires).
Johan Thijs, CEO de KBC Groupe, explique le raisonnement derrière les décisions prises : «Une organisation comme KBC est une organisation vivante. Tout ce qui vit, change. En tant qu’organisation et employeur, nous nous préparons pour l’avenir. L’adaptation de notre gouvernance à l’échelle du groupe est essentielle et constitue une prochaine étape inévitable pour répondre au nouvel environnement dans lequel les nouveaux venus défient les entreprises établies et dans lequel les clients s’attendent à un service plus convivial, sans tracas et à une prise de décision plus rapide. Les organisations doivent être plus agiles afin de pouvoir prendre des décisions et mettre en œuvre les changements plus rapidement. Grâce à cet exercice, notre organisation sera plus agile et plus plate, avec moins de niveaux de décision et une plus grande étendue de contrôle. Cela permet de mettre en œuvre des solutions clients avec un meilleur délai d’exécution et après un processus de prise de décision plus rapide, dans lequel nos employés ont un rôle plus important à jouer. Dans une organisation aussi dynamique que la nôtre, nous créons constamment de nouvelles tâches, tandis que d’autres fonctions changent, voire disparaissent. Cet exercice d’optimisation aura des conséquences pour certains de nos collaborateurs. Le redéploiement de notre personnel est essentiel, mais si cela n’est pas possible, nous chercherons des solutions alternatives. Ceci s’applique aussi bien aux directeurs (généraux) qu’à tous les autres employés. L’exécution de cet exercice se fera dans le respect, comme nous le faisons toujours. »