Les statistiques trimestrielles de KBC indiquent que la banque belge a enregistré de meilleurs résultats au troisième trimestre que l’an dernier.
De juillet à septembre, KBC a réalisé un bénéfice net de 701 millions d’euros, soit 1 % de plus qu’en 2017. Les analystes avaient pourtant prévu une baisse. Les revenus du groupe s’élevaient quant à eux à 1,89 milliards d’euros, dépassant la prévision de 1,86 milliards.
La marge d’intérêt semble s’améliorer, ce qui a permis à la banque de réaliser 2 % (100 millions d’euros) de bénéfice sur ses activités principales. Les volumes des crédits ont augmenté de 5 % comparé à l’année précédente, et les dépôts affichent même une hausse de 6 %.
La banque est parvenue à améliorer davantage ses revenus sur les opérations de trading, ainsi que sur ses activités d’assurance non vie. En Belgique, le compteur affichait 409 millions d’euros, soit 58 % du bénéfice total.
KBC a également vendu cette année un paquet de crédits à problème irlandais à hauteur de 1,9 milliards d’euros à Goldman Sachs. Grâce à cette opération, la part de crédits problématiques de la banque est encore descendue à un quart du volume initial du portefeuille que détenait l’institution avant la crise du crédit de 2008. La transaction sera finalisée au quatrième trimestre 2018.
Au début du troisième trimestre, la banque a en outre procédé à l’achat de ses propres actions pour une valeur de 2,7 millions, pour les détruire ensuite. Un mécanisme qui a ramené le nombre d’actions à 415 897 567.
Pour le restant de 2018, KBC s’attend à de copieux rendements dans toutes les divisions. Pour l’Irlande, la banque table sur une reprise nette de 100 à 150 millions d’euros en dépréciations sur les crédits et ce, pour l’ensemble de l’exercice 2018.
Selon la banque, la récente réforme de l’impôt belge des sociétés aura une incidence positive rétroactive sur les résultats. KBC met néanmoins en garde contre les risques géopolitiques responsables d’un affaiblissement de la mondialisation, l’envenimement des conflits commerciaux, le Brexit et l’incertitude régnante en Italie.