Le secteur de la technologie continue de proposer des perspectives très favorables, notamment pour la robotisation et le commerce électronique. Ces deux thématiques constituent la base de la proposition d’AXA Investment Managers dans ce domaine.
Depuis trois ans, l’offre d’AXA Investment Managers s’est parée de deux fonds thématiques spécialisés sur le secteur technologique. Le premier est né en 2015, et se consacre au secteur de l’automatisation et de la robotisation. Ce fut un véritable succès commercial, avec des actifs sous gestion qui dépassent désormais les 5 milliards d’euros. Le second est plus récent (octobre 2017) et plus petit (50 millions d’euros), et est consacré à l’essor de l’économie digitale, avec un fort accent porté sur le développement du commerce en ligne.
« Pour ces deux produits, nous visons des sociétés dont la capitalisation boursière dépasse les 500 millions d’euros avec un degré élevé de pureté thématique. Notre spectre d’investissement va donc des petites aux grandes capitalisations, et nous sélectionnons essentiellement des groupes dont le résultat par action a le potentiel de grimper annuellement de 10% par an durant la prochaine décennie », indique Stephane Lago (AXA Investment Managers). « En outre, dans chacun de ces produits, nous viserons à nous diversifier sur de nombreux sous-secteurs afin de mieux traverser les périodes de volatilité . »
Robotisation
AXA WF Framlington Robotech vise ainsi une exposition sur plusieurs tendances. La robotisation industrielle est davantage envisagée sous l’angle du déploiement rapide des «co-bots», avec des groupes japonais comme Fanuc ou Keyence. « Contrairement aux gros robots qui sont apparus sur les chaînes d’assemblage des constructeurs automobiles durant le XXème siècle, les co-bots peuvent travailler aux côtés des humains, et sont plus économiques à déployer. Souvent, ils sont adoptés dans l’ensemble de l’entreprise après avoir été mis à l’essai dans un département. »
Les autres tendances sectorielles s’intéresseront notamment à la domotique, aux groupes spécialisés dans la digitalisation des sociétés (Cognex), au secteur de la santé (Intuitive Surgical) ou à la voiture autonome. « Dans ce domaine, il est actuellement difficile de savoir quels seront les vainqueurs. Mais avec 90% des accidents mortels causés par une erreur humaine, ce n’est qu’une question de temps avant que la voiture autonome ne devienne une réalité. Nous préférons aborder ce segment sous l’angle des producteurs de senseurs, de semi-conducteurs, ou de logiciels d’assistance à la conduite, avec des noms comme Valeo ou Aptiv », indique encore Stephane Lago.
Economie digital
AXA WF Framlington Digital Economy vise davantage les développements liés à la consommation en ligne des particuliers, en partant du constat que la nouvelle génération a toujours vécu connectée, qu’elle est habituée à réaliser tous ses achats en ligne, et que son pouvoir d’achat est appelé à augmenter durant les prochaines années.
« Nous voulons être exposés sur toutes les étapes, de la découverte des produits au travers de la publicité en ligne (Tencent, Google) en passant par la prise de décision (Amazon.com, Alibaba, MercadoLibre, Booking.com) et pour terminer par l’aspect logistique de la livraison du produit (Deutsche Post, DHL, Kion) ou du paiement de la transaction (Paypal) », indique encore Stephane Lago. « Nous sommes également optimistes pour les sociétés qui assurent l’architecture de cette nouvelle économie, car seulement 16% des internautes reviennent sur un site s’ils ne sont pas parvenus à se connecter à la première tentative ».