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OneLife est présent en Belgique au travers de l’équipe dirigée par Marc Dhondt depuis plus de vingt ans. « Nous sommes une équipe de consultants indépendants chargés d’animer le réseau de distribution du point de vue marketing et communication dans le domaine de la gestion de patrimoine au travers de contrats d’assurance-vie ».

OneLife en Belgique c’est également une part de marché de 20% sur le secteur des courtiers en assurances, avec une collecte de 400 millions d’euros durant l’exercice 2021. 

Deux cent courtiers

 « Notre principale force est notre connaissance du marché », souligne Marc Dhondt. « Pour ce qui est des intermédiaires spécialisés sur les produits d’assurance-vie et qui réalisent un chiffre d’affaires significatif, il y a plus ou moins deux cent noms qu’il faut absolument connaître, répartis plus ou moins équitablement entre la partie francophone et néerlandophone du pays ».

A leur intention, OneLife organise chaque année son Forum de l’Investissement, un salon professionnel qui vient de fêter son quinzième anniversaire à la fin du mois d’avril, auquel participe également une quarantaine de maisons de gestion. « Cet événement est ouvert à tout le marché. Il ne faut pas ignorer les plus petits courtiers, car certains sont appelés à devenir gros dans le futur ». 

Une des caractéristiques de OneLife est d’être une ardent défenseur de l’architecture ouverte sur le marché belge, aux côtés d’acteurs comme Athora Belgium ou Allianz qui proposent également des fonds de branche 23 ouverts aux clients retail, avec la possibilité d’aller picorer dans une offre qui n’est pas constituée de fonds proposés par des grandes banques belges. 

Fiscalement intéressant

«  Le principal avantage des produits de branche 23 sur le marché belge est la possibilité de le présenter comme un bouclier fiscal par rapport aux produits bancaires ». Une fois payé les 2% de taxes à l’entrée, le client n’est plus soumis au moindre prélèvement quelle que soit la durée de détention ou le type de fonds repris dans le produit. « Nous avons été précurseurs dans l’abandon des contrats de Branche 21, que nous avons cessé de proposer à nos clients dès 2003. Et comme nous avons très tôt abandonné ces produits, nous avons mis en place un programme d’éducation à destination des courtiers pour leur permettre de faire une allocation d’actifs d’un niveau professionnel ».

One Life propose 400 fonds dans son offre, avec une plateforme informatique qui permet au client d’avoir une vision de son portefeuille au travers des différents produits qui entrent dans le portefeuille et éviter d’avoir une allocation qui va être trop déséquilibrée sur certains types d’actifs ou de régions.  « C’est un service professionnel, qui permet au courtier de pouvoir proposer un service de haute qualité, que ce soit pour les nouveaux clients ou les clients existants », souligne  Laurent Lachapelle (One Life). 

Architecture ouverte

 « La base des portefeuilles est toujours composée de fonds flexibles performants, avec des gérants qui sont en mesure de protéger la performance quand les conditions de marché deviennent plus difficile » indique Marc Dhondt. « A côté de ça, nous avons constaté une évolution dans les intérêts des clients, notamment vers des thématiques spécifiques bien identifiées au détriment de fonds régionaux ou de fonds sectoriels traditionnels. Rechercher constamment des nouveaux fonds à mettre dans notre offre, c’est un peu mon dada en tant que passionné des fonds d’investissements ». 

OneLife propose deux types de contrats aux clients belges : le contrat retail de branche 23 traditionnel Camelea destiné à des clients qui investissent 10000 euros (qui pourront faire leur shopping dans les 400 fonds proposés sur la plateforme du groupe), et le contrat de fonds interne dédié de droit luxembourgeois appelé Adiameris qui est accessible à partir de 125000 euros, et qui représente environ 30% du chiffre d’affaires. « Dans ce type de contrat, le client a une liberté totale sur la manière dont il veut faire gérer le portefeuille ». 

Enfin, OneLife a également la possibilité de créer des Fonds Interne Collectifs (FIC) qui peuvent être acheté par tous les clients sur des thématiques bien spéficiques. « Nous pouvons aussi créer un FIC à la demande d’un gros courtier qui voudrait proposer une solution clef en main à ses clients. En tout, nous avons une petite trentaine de produits de ce type dans notre offre, dont le dernier né permet un investissement dans le contexte d’une inflation élevée ».

Démocratiser l’accès à l’information financière

Outre son travail pour OneLife, Marc Dhondt est également chargé de cours en formation continue à l’ICHEC. « J’ai tiré deux constats principaux de cette expérience. Premièrement, la culture financière en Belgique est quand même très limitée, même chez des gens qui ont un trajet professionnel important. Deuxièmement, depuis la pandémie, la communication est de plus en plus électronique. Sur cette base, nous avons créé un réseau social dédié à la finance, où l’information qui passe est contrôlée ». 

Dans la pratique, YouInvestYou.com est ouvert à toutes les personnes intéressées par la finance, et rassemble des professionnels (fiscalistes, courtiers d’assurances, maisons de gestion) et des particuliers qui peuvent y échanger des idées et poser des questions aux autres membres. Le site est indépendant de OneLife, et n’importe qui peut contribuer en contenu avec toutefois un certain contrôle pour ne pas que de fausses informations soient publiées. 

« Le but est de donner de l’information professionnelle, sans attendre de contrepartie, et que YouInvestYou.com puisse devenir un outil éducatif et informatif utilisé par les étudiants  et par n’importe quelle personne intéressée par la finance », souligne  Laurent Lachapelle (One Life). « Ce qui nous différencie également, c’est de pouvoir faire une recherche sur un thème financier  spécifique, ce qui n’est pas possible sur les autres réseaux sociaux. Nous n’avons pas d’algorithme derrière qui va choisir ce que l’utilisateur va être forcé à voir ».

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