
Finhouse a franchi la barre des 50 millions d’euros d’engagements avec le fonds Finhouse et effectue un premier appel de capitaux auprès de ses investisseurs. Finhouse est un fonds de fonds : au lieu d’acheter elle-même des actions de sociétés non cotées, l’équipe de Finhouse investit dans des fonds de capital-investissement et de capital-risque opérant dans le monde entier.
Le gestionnaire de fonds basé à Gand visait 25 millions d’euros d’engagements lors de la première clôture ; il est donc bien en avance sur le calendrier. D’ici juin 2027, l’équipe entend lever au moins 150 millions d’euros avec le Finhouse Global Fund, pour atteindre 1 milliard d’euros sous gestion au cours des six prochaines années avec deux fonds de suivi.
« En raison du vif intérêt suscité par notre fonds, nous avons porté notre objectif initial de 100 millions à 150 millions d’euros d’engagements », explique le fondateur Thomas Guenter, qui est de plus en plus reconnu comme un leader d’opinion dans le domaine de la finance.
À partir de 100 000 euros
Le fonds de Thomas Guenter parvient à attirer les investisseurs grâce, entre autres, à des frais peu élevés et à un seuil d’entrée bas. La commission de gestion s’élève en moyenne à 0,68 % par an à partir de l’engagement. Les frais sont appliqués à ce capital engagé et non à la valeur comptable du portefeuille.
« Cette base de coûts permet aux investisseurs de payer facilement trois à quatre fois moins de frais sur la durée de vie totale du fonds que les autres solutions existantes », explique M. Guenter.
Chez Finhouse, il est possible d’investir à partir de 100 000 euros. Il s’agit là d’une grande différence par rapport aux autres fonds de capital-investissement, où une poignée de familles mettent chacune des dizaines de millions d’euros sur la table pour démarrer.
300 investisseurs
« Nous n’avons pas dépensé un seul euro en marketing. Tous les engagements des investisseurs sont le résultat de conversations individuelles avec les parties intéressées et du bouche-à-oreille », explique M. Guenter. Le montant de l’investissement est demandé sur une période d’environ cinq ans.
Jusqu’à présent, Finhouse a accueilli environ 300 investisseurs – un très large éventail, selon M. Guenter.
« Plusieurs familles et family offices bien connus participent, souvent avec plusieurs millions d’euros engagés d’emblée. De nombreux investisseurs investissent également le montant minimum, car il s’agit souvent de leur première incursion dans le capital-investissement. Nous avons délibérément fixé l’engagement minimum dans notre fonds à 100 000 euros pour contribuer à la démocratisation du capital-investissement. »
Stratégie du fonds
Le fonds vise une répartition mondiale d’environ 45 % aux États-Unis, 45 % en Europe et 10 % en Asie. Les investissements sont réalisés dans des fonds opérant dans divers secteurs et à différents stades de la vie des entreprises, allant des fonds de démarrage (capital-risque) aux fonds investissant dans des entreprises plus matures (capital-investissement).
Les fonds de 6 Degrees, Fortino et Apollo sont des exemples de fonds qui seront intégrés à la stratégie. M. Guenter et son équipe recherchent principalement des supports ayant un bon historique. Les acteurs qui lancent leur premier fonds ne sont pas éligibles. « Nous veillons également à ce que les rendements élevés ne soient pas le résultat d’un coup de chance : les fonds doivent avoir prouvé leur capacité à réaliser régulièrement de bons investissements. »
Fiscalité
« Nous ne choisissons en principe que des fonds où les investisseurs ne doivent pas payer d’impôts sur les bénéfices », explique M. Guenter.
Le Finhouse Global Fund a demandé le statut de Pricaf privée. Tant les investisseurs qui investissent avec des fonds privés chez Finhouse que ceux qui s’engagent avec des fonds d’entreprise sont en principe exonérés d’impôts. Dans les deux cas, il n’y a pas de taxe sur les opérations de Bourse applicable, pas de taxe sur les valeurs mobilières et, jusqu’à aujourd’hui, pas d’impôt sur les plus-values. « Cette fiscalité favorable contribue à garantir que les rendements des fonds de capital-investissement sont historiquement plus élevés que ceux du marché boursier », déclare M. Guenter.