Le marché belge des fonds a enregistré une baisse de 4,5 % au cours du premier trimestre 2022 en raison des pertes de prix des actifs sous-jacents et, par conséquent, a fini avec des actifs commercialisés de 263 milliards d’euros.
C’est ce qu’indique la Beama, l’association belge des gestionnaires d’actifs, dans une mise à jour trimestrielle.
Le secteur des fonds belges a connu une baisse de -4,5 % au cours du premier trimestre 2022, en raison des pertes de prix enregistrées dans les actifs sous-jacents.
A la fin du mois de mars 2022, les actifs nets des fonds distribués publiquement en Belgique s’élevaient à 263,1 milliards d’euros.
Les actifs nets des fonds investissant principalement dans des titres à rendement variable, tels que les fonds mixtes et les fonds d’actions, ont diminué de -6,3 % au cours de cette période. Les fonds d’actions ont connu la plus forte baisse de leurs actifs nets au cours du premier trimestre 2022.
Dans la catégorie des fonds mixtes, les fonds d’épargne retraite ont connu une baisse de -7,4 % au cours de la période janvier - mars 2022. Les actifs nets des fonds qui investissent principalement dans des titres à revenu fixe ont enregistré une augmentation de +3,8 pour cent au cours du premier trimestre 2022.
Cette augmentation est principalement le résultat d’interventions techniques dans les portefeuilles de nombreux fonds mixtes, qui se tournent vers des fonds monétaires plus stables.
Les fonds investissant dans des titres à revenu variable ont enregistré des pertes de prix sur leurs actifs sous-jacents au cours du premier trimestre. Ces pertes de cours ont été complétées par des rachats nets dans ces fonds.
Les fonds investissant dans des titres à revenu fixe ont également enregistré des pertes de prix sur leurs actifs sous-jacents au cours du premier trimestre. Toutefois, ces pertes de prix ont été entièrement compensées par les souscriptions nettes.
Les prévisions préliminaires pour le reste de l’année indiquent une nouvelle baisse des actifs sous gestion en raison des défis géopolitiques et de la hausse des taux d’intérêt.