Le secteur des fonds belges a connu une augmentation de +1,5 pour cent au troisième trimestre 2021, entièrement due aux souscriptions nettes. Fin septembre 2021, les actifs nets des fonds distribués publiquement en Belgique s’élevaient à 263,5 milliards d’euros.
C’est ce que révèlent les chiffres obtenus par Investment Officer auprès de BEAMA.
Le directeur Marc Van De Gucht explique : «Les actifs nets des fonds qui investissent principalement dans des titres à rendement variable, tels que les fonds mixtes et les fonds d’actions, ont augmenté de +1,3 % au cours de cette période. Les fonds mixtes ont connu la plus forte augmentation des actifs nets au cours du troisième trimestre de 2021.
Dans cette catégorie de fonds mixtes, les fonds d’épargne retraite ont connu une augmentation de 0,3 milliard d’euros au cours de la période juillet - septembre 2021. Les actifs nets des fonds investissant principalement dans des titres à revenu fixe ont enregistré une augmentation de +2,4 pour cent au cours du troisième trimestre 2021.
Tant les fonds investissant dans des titres à revenu non fixe que ceux investissant dans des titres à revenu fixe ont enregistré des pertes de prix sur leurs actifs sous-jacents au cours du troisième trimestre. Toutefois, ces pertes de prix ont été entièrement compensées par les souscriptions nettes.
Les indications préliminaires pour le quatrième trimestre de 2021 laissent entrevoir une nouvelle croissance des actifs nets de l’industrie belge des fonds.
Marché belge des fonds
Le marché belge des fonds est défini comme «les actifs nets des fonds de droit belge et étranger distribués publiquement en Belgique». BEAMA présente ici un rapport sur toutes les classes d’actions des fonds publics autorisés à la commercialisation en Belgique.
Les recherches de BEAMA montrent que les actifs nets des fonds commercialisés publiquement en Belgique ont augmenté de 3,9 milliards d’euros, soit +1,5 %, au cours du troisième trimestre de 2021. En conséquence, les fonds commercialisés publiquement en Belgique représentaient 263,5 milliards d’euros à la fin du mois de septembre 2021.
La hausse du marché belge des fonds durant la période juillet - septembre 2021 s’explique entièrement par les souscriptions nettes durant cette période.
Au cours des neuf premiers mois de 2021, le marché belge des fonds a augmenté de 31,7 milliards d’euros, soit +13,7 %. Plus de 60 % de cette augmentation est attribuable aux souscriptions nettes et un peu moins de 40 % aux gains de prix enregistrés par les actifs sous-jacents. Selon les données statistiques de la BNB, le premier semestre 2021 a été caractérisé par une (ré)affectation importante de l’épargne des ménages vers les fonds.
Ainsi, les fonds détenus par les particuliers ont constitué la catégorie d’actifs financiers qui a connu la plus forte hausse au cours de cette période. Cette observation peut refléter une sensibilisation croissante des investisseurs au coût d’opportunité associé aux différentes formes d’épargne et d’investissement. En particulier dans un environnement de taux d’intérêt ultra-bas et d’inflation croissante, il peut être bénéfique d’utiliser d’autres actifs financiers, en plus des dépôts d’épargne, qui ont des rendements moyens plus élevés.
La demande soutenue de fonds observée au troisième trimestre 2021 suggère que les investisseurs restent confiants dans les perspectives de rendement potentiel offertes par les fonds.
Fonds mixtes
La catégorie des fonds mixtes (y compris les fonds d’épargne retraite) a enregistré une hausse de 1,8 milliard d’euros, soit +1,5 %, au cours du troisième trimestre 2021. Cette augmentation est entièrement attribuable aux abonnements nets. En conséquence, les actifs commercialisés des fonds mixtes à la fin du mois de septembre 2021 s’élèvent à 123,2 milliards d’euros, soit 17,6 milliards d’euros de plus que leur niveau à la fin de 2019 (= pré-Covid-19).
Les fonds mixtes ont connu un succès croissant ces dernières années et constituent la plus grande classe d’actifs depuis 2015. Grâce à leur allocation active d’actifs, les fonds mixtes sont très adaptés à la mise en œuvre d’une politique de diversification des risques dans le cadre de MiFID II : ils se prêtent parfaitement à l’adaptation du produit au profil de risque des clients.