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Après une poussée d’angoisse de relativement courte durée, c’est de nouveau ‘business as usual’ sur les marchés. Les apparences sont-elles trompeuses ?

L’indice de volatilité CBOE, également connu sous le nom d’indice VIX ou de ‘baromètre de la peur’, est tombé à son plus bas niveau depuis le début de la pandémie de COVID-19. Les actions américaines ont à nouveau connu une forte hausse mardi. En effet, les mesures de relance budgétaire combinées aux campagnes de vaccination devraient permettre une reprise rapide.

 

BB

Un indice VIX inférieur à 20 indique un climat serein à Wall Street. 

What a difference a year makes… L’année dernière, à la même époque, nous étions encore en pleine phase de panique, qui avait fait perdre à l’indice S&P un tiers de sa valeur en très peu de temps et fait grimper l’indice VIX à plus de 85 points, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis la grande crise financière. 

Optimisme

Les investisseurs se raccrochent à la campagne de vaccination qui, surtout aux États-Unis, bat son plein. En effet, plus de 110 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 ont déjà été administrées aux États-Unis. 

Reuters a rapporté que pour la première fois depuis un an, les gestionnaires de fonds interrogés dans le cadre d’une enquête par BofA Global n’ont pas cité le coronavirus, mais l’inflation en tant que principal risque pour les marchés.

Scénario

Le scénario d’une réouverture réussie des économies du monde entier est maintenant profondément ancré dans les marchés. Le bout du tunnel est en vue : l’affirmation fait désormais l’unanimité. 

Cela se reflète également dans la performance d’actions extrêmement cycliques, qui ont souvent été à bout de souffle pendant des années et se réveillent maintenant d’un coup. 

Le meilleur exemple en est Volkswagen, qui se consacre au développement de véhicules électriques depuis un certain temps déjà, mais n’en est manifestement récompensé que maintenant. L’action a augmenté de 70 % en peu de temps.

VW veut mettre Tesla au pied du mur. Lors du ‘Power Day’ de VW, une réponse au ‘Battery Day’ de Tesla, le CEO Diess a fait un certain nombre de déclarations qui ont attiré l’attention, dont la promesse que VW réduirait le prix de ses batteries de 50 % et ramènerait radicalement le temps de recharge à 12 minutes. Les Allemands sont toujours les rois incontestés de la construction de voitures et de machines, et le vent tourne pour Elon Musk.

L’armée de Reddit pousse également les actions de Volkswagen à la hausse mais, ironiquement, les investisseurs particuliers achètent erronément les actions ordinaires de VW, moins liquides, au lieu des actions privilégiées. Cette première catégorie est détenue à plus de 90 % par les principaux actionnaires, à savoir Porsche, le Land allemand de Basse-Saxe et le Qatar. En conséquence, l’écart entre les actions ordinaires et les actions privilégiées a atteint 70 euros, soit le niveau le plus élevé depuis le resserrement épique de 2008/2009.

Enfin, Frank Vranken, CIO de Puilaetco, souligne également que dans la dernière enquête de BofA, la grande rotation de la technologie vers les banques est déjà derrière nous. On a assisté à une capitulation des valeurs cycliques et à la plus forte baisse de l’exposition aux technologies depuis 15 ans. Il est clair que l’idée de reflation est désormais la plus forte sur les marchés financiers».

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